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Escalade génocidaire sioniste : Ghaza sous les bombes

L’agression sioniste contre Ghaza franchit quotidiennement de nouveaux seuils d’horreur, plongeant l’enclave palestinienne dans un cauchemar sans fin qui interpelle désormais la conscience mondiale. Le massacre perpétré au complexe médical Nasser de Khan Younès illustre tragiquement l’acharnement de l’armée d’occupation contre les civils palestiniens et ceux qui témoignent de leurs souffrances. Cette double frappe délibérée a coûté la vie à vingt personnes, dont cinq journalistes travaillant pour des médias internationaux de premier plan comme Reuters, Associated Press et Al Jazeera, révélant la stratégie systématique de l’entité sioniste visant à étouffer toute couverture médiatique de ses crimes. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a dénoncé avec force cette escalade meurtrière, soulignant que plus de douze journalistes ont été assassinés au cours des deux dernières semaines seulement, portant le total des martyrs de la presse à des niveaux jamais atteints dans un conflit moderne. Cette guerre contre la vérité s’inscrit dans une logique d’impunité totale que dénonce Aboul Gheit, pointant le silence complice de la communauté internationale face aux atrocités quotidiennes commises de sang-froid contre la population civile de Ghaza. Le bilan humain de cette agression génocidaire atteint désormais des proportions apocalyptiques avec 62.819 martyrs et 158.629 blessés depuis le 7 octobre 2023, une majorité écrasante étant des femmes et des enfants selon les autorités sanitaires palestiniennes. Ces chiffres, qui s’alourdissent tragiquement chaque jour, ne reflètent qu’une partie de la réalité car de nombreuses victimes demeurent ensevelies sous les décombres, inaccessibles aux équipes de secours systématiquement ciblées par l’aviation sioniste. La stratégie de la faim utilisée comme arme de guerre a causé la mort de onze personnes par malnutrition en vingt-quatre heures seulement, révélant l’ampleur du siège inhumain imposé à deux millions d’habitants. L’offensive terrestre lancée contre Ghaza-ville et ses environs pousse près d’un million de Palestiniens sur les routes de l’exil interne, dans des conditions dramatiques décrites par les témoins comme des « tremblements de terre » destinés à terroriser la population civile. Les bombardements nocturnes ont fait trente-quatre morts supplémentaires, frappant aveuglément les quartiers résidentiels de Sabra, Chedjaïa et Touffah, ainsi que le camp de réfugiés de Djabalia, détruisant systématiquement les infrastructures civiles. Cette escalade intervient alors que l’entité sioniste s’est fixée pour objectif de réoccuper totalement Ghaza dans les prochaines semaines, anéantissant définitivement tout espoir de solution politique au conflit. La réaction du Secrétaire général de l’ONU António Guterres, qui a fermement condamné l’attaque contre l’hôpital Nasser tout en appelant à une enquête impartiale, contraste avec l’inaction persistante du Conseil de sécurité, paralysé par les vétos américains répétés. Cette impuissance institutionnelle alimente la frustration des peuples arabes et musulmans qui voient dans ce deux poids deux mesures une confirmation du caractère partisan du système international. Cependant, des signaux encourageants émergent du secteur économique international, avec le désengagement spectaculaire du Fonds souverain norvégien, le plus riche au monde, de l’entreprise américaine Caterpillar et de cinq banques sionistes. Cette décision historique, motivée par les violations massives des droits humains à Ghaza et le financement de la colonisation illégale en Cisjordanie, pourrait créer un précédent pour d’autres investisseurs institutionnels soucieux de leur responsabilité éthique. Le fonds norvégien, qui gérait 2,4 milliards de dollars d’actions Caterpillar, a explicitement dénoncé l’utilisation des bulldozers de la compagnie pour la destruction illégale généralisée de biens palestiniens, marquant une victoire symbolique importante pour le mouvement de boycott international. Cette pression économique croissante s’accompagne d’une escalade militaire inquiétante au Liban où Amnesty International dénonce des crimes de guerre caractérisés après la destruction massive de plus de dix mille structures civiles par l’armée sioniste. L’ONG internationale documente minutieusement l’utilisation d’explosifs et de bulldozers pour détruire délibérément des maisons, mosquées, cimetières et infrastructures publiques dans vingt-quatre agglomérations du sud Liban, souvent en l’absence de toute nécessité militaire. Les vidéos authentifiées montrent des soldats sionistes célébrant joyeusement ces destructions, révélant la mentalité criminelle qui anime cette armée d’occupation. En Cisjordanie occupée, l’intensification des raids militaires se traduit par cinquante-huit blessés lors des dernières incursions à Ramallah et Al-Bireh, témoignant de l’extension géographique de la répression sioniste bien au-delà de Ghaza. Cette escalade généralisée sur tous les fronts palestiniens s’inscrit dans une logique coloniale d’expansion territoriale et de nettoyage ethnique que la résistance palestinienne continue de défier malgré le rapport de force militaire défavorable.

L.S.

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