Le président de la République prend une décision majeure : Un fonds de financement des start-ups africaines
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a pris une décision majeure en lançant un fonds de financement continental pour les start-up africaines à l’occasion de la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF), illustrant de manière éclatante l’engagement stratégique de l’Algérie envers le développement économique et l’intégration continentale.
Cette initiative historique, annoncée lors de la clôture de l’événement commercial le plus important du continent, positionne définitivement l’Algérie comme un acteur de premier plan dans l’écosystème entrepreneurial africain et témoigne de sa vision avant-gardiste pour l’avenir économique de l’Afrique. Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a officialisé mercredi au Palais des expositions des Pins maritimes d’Alger cette décision présidentielle majeure avec le lancement du Fonds de financement des start-up et des jeunes innovants à l’échelle africaine, hébergé par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. « Le travail va commencer immédiatement avec 30 entreprises participant à la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine pour l’accompagnement et le financement » de ce Fonds, a précisé le ministre en marge de la foire qui s’achevait après une semaine d’intenses activités commerciales et de networking continental, soulignant ainsi le caractère opérationnel immédiat de cette initiative présidentielle d’envergure. Cette décision historique, prise dans le contexte symbolique de l’IATF, reflète parfaitement la philosophie algérienne d’un développement africain endogène et solidaire, comme l’a souligné M. Ouadah en évoquant parmi les objectifs de ce Fonds « l’autonomisation des jeunes et la promotion de l’innovation en Afrique, conformément à la teneur du discours du président de la République à l’ouverture de cette édition et à ses engagements ». L’annonce lors de cette plateforme continentale majeure démontre la volonté algérienne de transformer les échanges commerciaux intra-africains en véritables leviers d’intégration économique et d’innovation technologique, plaçant la jeunesse entrepreneuriale au cœur de cette dynamique transformatrice.
Le dispositif prévoit également une dimension académique ambitieuse avec l’organisation, en collaboration avec l’AACISD, d’un événement dédié aux étudiants africains lors de la Conférence africaine des start-up programmée à Alger en décembre prochain sous le haut patronage présidentiel, dans le cadre du programme de formation et de financement des étudiants africains dans les universités algériennes, consolidant ainsi une approche qui lie formation, innovation et financement dans une vision intégrée du développement continental. Cette annonce p majeure a suscité un accueil enthousiaste des institutions nationales qui y voient un tournant historique dans l’engagement africain de l’Algérie. Le ministère de la Jeunesse et le Conseil supérieur de la Jeunesse ont salué dans un communiqué conjoint cette initiative qu’ils qualifient d’historique. « Le ministère de la Jeunesse et le Conseil supérieur de la Jeunesse ont hautement apprécié la décision historique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de lancer le fonds de financement des start-up et des jeunes innovateurs en Afrique, annoncée par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, en marge de la clôture de la 4e Foire commerciale intra-africaine », indique le document officiel, inscrivant cette initiative dans la continuité des engagements présidentiels pour l’intégration africaine. Les deux institutions voient dans cette décision prise à l’occasion de l’IATF « une extension pratique de la vision du président de la République visant à renforcer la coopération africaine et à promouvoir le développement durable par la promotion de l’économie de la connaissance et de l’initiative chez les jeunes ».
Le ministère de la Jeunesse et le Conseil supérieur de la Jeunesse ont réaffirmé « leur soutien total à toutes les initiatives visant à autonomiser la jeunesse africaine, particulièrement dans les domaines de la formation et de l’innovation » tout en renouvelant « leur engagement à contribuer efficacement à l’accompagnement de la jeunesse africaine et à consolider la position de l’Algérie comme pôle régional de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat sur le continent africain ».
Samir Benisid
