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21,8 millions d’euros pour moderniser la gestion locale : Une nouvelle ère de développement

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a procédé lundi à Alger au lancement officiel du programme d’Appui au développement local intégré, baptisé ADIL, qui bénéficiera à douze communes réparties entre les wilayas de Biskra, Tébessa, Tiaret et Mostaganem, dans le cadre d’un partenariat tripartite avec l’Union européenne et les Pays-Bas doté d’une enveloppe globale de 21,8 millions d’euros. Cette initiative, qui s’étendra de novembre 2024 à juillet 2027, vise à introduire des mécanismes modernes de gestion locale et à renforcer les capacités institutionnelles et humaines des collectivités concernées. Lors de la cérémonie de signature du document du programme, le ministre Sayoud a affirmé que l’Algérie « vit, dans ses différentes régions, une nouvelle ère de développement, où se reflètent clairement les résultats positifs des projets de grande envergure dans les domaines du logement, des infrastructures, de la santé, de l’éducation, et de la prise en charge sociale, avec un suivi permanent pour évaluer l’impact de ces efforts, en vue d’améliorer le cadre de vie des citoyens sur l’ensemble du territoire national ». Le ministre a souligné que le pays « enregistre aujourd’hui des indicateurs économiques prometteurs et des transformations positives concrètes, perceptibles par tous, grâce au programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui conduit le pays avec rigueur et détermination sur la voie d’un développement constant ».

Dans une déclaration en marge de l’événement, Sayoud a qualifié le lancement de ce programme de « étape importante » qui constitue « le fruit d’une coopération conjointe entre le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, l’Union européenne et le Royaume des Pays-Bas ». Il a précisé que « la principale nouveauté réside dans le suivi conjoint et l’exploitation de l’expertise néerlandaise dans l’application de ce programme au niveau local ». Le ministre a invité les autorités locales à « saisir cette opportunité pour acquérir l’expérience des partenaires, d’autant plus qu’il s’agit d’un programme préliminaire, en attendant sa généralisation à l’avenir ». Le ministre a rappelé « les efforts considérables consentis ces dernières années pour booster le développement, grâce aux ressources financières importantes mobilisées à partir du budget de l’État et par les collectivités locales, et à travers le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales », ce qui a permis, selon lui, le lancement et l’achèvement de projets de développement intégrés ayant touché l’ensemble des communes, sans exception. L’adoption de cette approche globale « a permis la concrétisation de projets de développement à dimensions sociale, économique et culturelle, en associant activement la société civile, ce qui a contribué à la diversification des capacités économiques des collectivités locales et au renforcement de leur participation aux efforts nationaux en matière de création de richesse et d’emplois, en particulier au niveau des communes disposant de ressources financières limitées ». Sayoud a également mis en avant les efforts déployés par l’État visant à « renforcer les capacités des collectivités locales en vue d’accompagner la mise en œuvre de la nouvelle vision économique, en adéquation avec les exigences croissantes du développement local, et ce, par une révision du système de gestion des collectivités locales à travers une réforme globale des codes communal et de wilaya ». Le budget global alloué à cette initiative est estimé à 21,8 millions d’euros, dont 20 millions d’euros apportés par l’Union européenne et 1,8 million d’euros par les Pays-Bas. Les douze communes retenues comme modèles couvrent les wilayas de Mostaganem, Tébessa, Tiaret et Biskra. Le secrétaire d’État Sofiane Chaib a révélé que ce lancement coïncide avec la signature de trois autres programmes algéro-européens d’un montant de 45 millions d’euros portant sur l’hydrogène, le traitement des eaux et la gouvernance économique.

Samir Benisid

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