Sahara occidental : Une nouvelle gifle pour le Makhzen et ses gesticulations
Le régime du makhzen vient d’essuyer un nouvel échec diplomatique cuisant à Kampala lors de la Conférence de la jeunesse arabo-africaine, où ses tentatives répétées de perturber la participation de la République sahraouie se sont soldées par une défaite embarrassante qui témoigne de l’isolement croissant du Maroc sur la scène continentale. Malgré ses manœuvres habituelles de chantage financier et d’achat d’allégeances, la délégation marocaine s’est vue contrainte de s’asseoir aux côtés de la délégation de la République arabe sahraouie démocratique, une scène illustrant le recul manifeste de l’influence du régime d’occupation au sein des milieux arabes et africains. Le Maroc a eu recours à l’argent politique pour tenter de monter certains organisateurs contre la République sahraouie, exploitant ses relations et ses ressources financières dans une tentative désespérée de reproduire le scénario de l’année dernière, lequel s’était déjà soldé par un échec retentissant face à la fermeté de la position sahraouie et au soutien de plusieurs pays attachés au respect du droit des représentants de la République sahraouie à participer pleinement aux travaux de la conférence. Bien que le ministère ougandais des Affaires étrangères ait exprimé clairement la nécessité de respecter la participation de tous les États membres sans exclusive, certaines parties au sein du comité d’organisation se sont initialement alignées sur la position marocaine dans un manquement flagrant au principe de transparence et aux valeurs de l’action commune de la jeunesse. La délégation marocaine a même tenté d’entraver physiquement la participation sahraouie dans une provocation directe à l’égard de tous les participants, mais s’est heurtée à la réaction ferme de plusieurs délégations africaines qui ont défendu le droit légitime de la République sahraouie à siéger en tant qu’État fondateur et membre de l’Union africaine. Cette reconnaissance constitue une victoire diplomatique majeure pour la cause sahraouie et un signe du renforcement continu de sa place sur la scène continentale et internationale, tandis que le régime du makhzen accumule les revers diplomatiques qui révèlent sa fragilité croissante face à la légitimité internationale de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.
Cet échec à Kampala intervient alors que le peuple sahraoui célèbre dimanche le cinquantième anniversaire de l’Unité nationale, proclamée le douze octobre 1975 lorsque le peuple s’est uni autour de son unique et légitime représentant, le Front Polisario, affirmant sa détermination à continuer la lutte contre l’occupation marocaine alors que la puissance coloniale espagnole se préparait à se retirer du Sahara occidental. Mohamed Yeslem Beissat, ministre sahraoui des Affaires étrangères, a souligné que cet anniversaire intervient dans un contexte de victoire continue du peuple sahraoui et de sa cause juste, insistant sur le fait que malgré le soutien politique, médiatique et même militaire dont bénéficie le makhzen de la part de ses alliés, le peuple sahraoui reste uni depuis cinquante ans, ce qui constitue en soi une grande leçon pour le Maroc et ses alliés. Le diplomate sahraoui a averti que les manœuvres de l’occupant ne résolvent pas les problèmes et que l’opacité ne fait pas disparaître la réalité, appelant le régime marocain à respecter les droits des Sahraouis au lieu de persister dans des manœuvres politiques vouées à l’échec.
Le chef de la diplomatie sahraouie a démonté la propagande marocaine en soulignant une contradiction flagrante, rappelant que le makhzen qui prétend avoir réalisé un développement dans les territoires sahraouis occupés fait face depuis deux semaines à des manifestations quotidiennes de son propre peuple réclamant la justice sociale, ce qui révèle l’incapacité du régime à assurer le développement sur son propre sol et remet en question ses promesses fallacieuses concernant les terres qu’il occupe illégalement. Les tentatives du régime marocain et de ses alliés pour imposer une prétendue autonomie au peuple sahraoui sous prétexte de développement ont été démasquées par la jeunesse sahraouie qui y voit des mensonges, de la manipulation et la diffusion d’un discours trompeur destiné à légitimer une occupation condamnée par le Conseil de sécurité en 1975 et par l’Assemblée générale de l’ONU en 1979. Mohamed Sidi Omar, représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, a réaffirmé lors de la session spéciale de la Quatrième Commission de l’ONU que l’occupation du Sahara occidental par le Maroc est illégale et doit cesser immédiatement, appelant les Nations unies à assumer leurs responsabilités et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination après cinquante ans d’occupation, de répression mais aussi cinquante ans de lutte et de résistance acharnée pour défendre sa liberté et son indépendance face à un régime qui persiste dans son illusion de pouvoir imposer un fait accompli par la force.
L.S.
