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CAF : L’Algérie sur le podium africain des stades homologués

La Confédération africaine de football (CAF) a rendu publique sa nouvelle liste officielle des stades autorisés à accueillir ses compétitions interclubs. Avec sept enceintes validées, l’Algérie se hisse sur le podium africain, confirmant ainsi sa montée en puissance dans l’organisation d’événements footballistiques de haut niveau.

Parmi les stades algériens homologués figurent les joyaux du football national : le 5-Juillet-1962 à Alger, le Nelson-Mandela de Baraki, le flambant neuf Ali-La-Pointe de Douera, le Miloud-Hadefi d’Oran, le Chahid-Hamlaoui de Constantine, le 19-Mai-1956 d’Annaba et le Hocine-Aït-Ahmed de Tizi Ouzou. Réparties stratégiquement à travers le territoire, ces infrastructures combinent modernité, confort et capacité d’accueil, permettant à la fois aux clubs et aux sélections de bénéficier de conditions optimales pour les grandes compétitions continentales. À l’inverse, certains stades historiques comme le Mustapha-Tchaker de Blida ou le Salem-Mebrouki de Rouïba n’ont pas été retenus. Leur exclusion fait suite à des contrôles rigoureux menés par les inspecteurs de la CAF, portant sur la qualité des pelouses, la sécurité des installations, les zones médias et la conformité des infrastructures aux normes internationales. Cette décision, loin d’être un désaveu, s’inscrit dans une dynamique de mise à niveau et de modernisation des équipements sportifs algériens, amorcée depuis plusieurs années.Ce classement continental souligne également une évolution des équilibres régionaux. Si le Maroc et l’Afrique du Sud dominent toujours par le nombre d’enceintes validées, l’Algérie confirme sa position de leader en Afrique du Nord, devançant désormais la Côte d’Ivoire (6 stades) ; l’Egypte (5 stades) et une Tunisie en net recul, qui ne compte plus qu’une seule infrastructure homologuée, le stade olympique de Radès. Un signal fort envoyé par la CAF aux autorités tunisiennes, sommées de réagir face à la dégradation de plusieurs enceintes emblématiques, notamment à Sfax et Sousse.

De son côté, l’Algérie récolte les fruits d’une politique volontariste d’investissement dans les infrastructures sportives. L’organisation réussie du Championnat d’Afrique des Nations 2023 (CHAN) ou encore des Jeux méditerranéens d’Oran a contribué à hisser les standards nationaux au niveau continental. La présence de sept stades aux normes CAF offre aujourd’hui un avantage stratégique pour les clubs algériens engagés en Ligue des champions et en Coupe de la Confédération, tout en renforçant la candidature du pays à d’éventuels grands événements futurs.

Dans un contexte où 13 pays africains ne disposent d’aucune enceinte homologuée, la position de l’Algérie illustre une volonté affirmée d’intégrer le cercle des nations sportivement modernes et techniquement prêtes. Au-delà de la simple homologation, cette reconnaissance de la CAF s’apparente à une marque de confiance et à une invitation à poursuivre l’effort. Elle consacre également une stratégie nationale qui mise sur le football comme vecteur d’image, de cohésion et de rayonnement international.

Avec sept stades conformes aux standards internationaux, l’Algérie s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur du football africain, prête à accueillir les grands rendez-vous du continent.

Moncef D.

admin

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