Jeux de la Solidarité Islamique 2025 : L’Algérie engage 117 athlètes à Riyadh
L’Algérie participera à la sixième édition des Jeux de la solidarité islamique, prévue du 7 au 21 novembre à Riyadh en Arabie saoudite, avec une délégation de 117 athlètes répartis sur 16 disciplines sportives, dont deux para-sports, dans l’objectif de faire valoir son potentiel lors de cette manifestation placée sous le signe de la fraternité et de la performance. Cette participation marque un léger repli numérique par rapport à l’édition précédente de Konya en Turquie, où l’Algérie avait aligné 147 athlètes dans 12 disciplines. Toutefois, la diversification des sports représentés témoigne d’une volonté d’élargir le spectre de présence algérienne sur la scène sportive islamique, avec quatre disciplines supplémentaires au programme. La délégation algérienne s’illustrera dans un large éventail de sports individuels et collectifs. La natation constitue le contingent le plus important de la délégation avec vingt-quatre athlètes, soulignant les espoirs placés dans cette discipline où l’Algérie a historiquement obtenu des résultats probants. L’haltérophilie suit avec dix représentants, tandis que la lutte associée et le basket 3×3 mobilisent respectivement neuf et huit athlètes. L’athlétisme, discipline reine des compétitions multisports, comptera huit représentants en valide, auxquels s’ajoutent sept athlètes en situation de handicap qui porteront les couleurs nationales dans les épreuves paralympiques. Cette répartition illustre une stratégie diversifiée visant à multiplier les chances de médailles à travers plusieurs fronts.
Les sports de combat occupent une place prépondérante dans la composition de la délégation algérienne. La boxe mobilise sept pugilistes, tout comme le ju-jitsu et le muay thaï qui envoient chacun sept combattants. Le judo et le karaté alignent respectivement sept et six athlètes, tandis que le taekwondo sera représenté par quatre compétiteurs. Cette concentration de forces dans les disciplines martiales s’explique par les traditions et les résultats historiques de l’Algérie dans ces sports, où le pays a régulièrement brillé lors des précédentes éditions. Le wushu complète ce tableau avec trois représentants, illustrant l’ouverture vers des pratiques moins traditionnelles dans le paysage sportif algérien.
En lutte associée, discipline qui débutera ses épreuves les 18, 19, 20 et 21 novembre au Boulevard Riyadh City, l’Algérie présente une délégation équilibrée entre les différentes catégories. La lutte gréco-romaine s’appuiera sur le trio composé de Sid Azara Bachir, Fergat Abdelkrim et Rouabah Fadi. Ces lutteurs auront la lourde tâche de défendre les couleurs nationales dans cette discipline exigeante qui requiert technique et puissance. En lutte libre, Fatef Benferdjallah, Kateb Saleheddine et Oucif Houssem tenteront de décrocher des podiums face à une concurrence régionale toujours relevée. La lutte féminine, qui connaît un développement constant en Algérie, sera portée par Fatima Zohra Bouchibi, Chebila Chaïma et Tekouk Achouak Djamila, trois athlètes déterminées à prouver que le sport féminin algérien peut rivaliser avec les meilleures nations de la région.
Le basket 3×3, discipline urbaine et spectaculaire qui gagne en popularité depuis son introduction aux Jeux Olympiques, verra les sélections algériennes masculine et féminine en action les 16, 17 et 18 novembre à l’Art Tower. Les hommes ont hérité d’un groupe A relevé où ils affronteront l’Égypte, l’Arabie saoudite et Bahreïn. Ce tirage place les Algériens face à des adversaires de calibre, l’Égypte représentant sans doute l’obstacle le plus sérieux avec son basket en pleine expansion. Chez les dames, le groupe B réunit l’Algérie, l’Égypte, le Qatar et l’Iran dans une configuration tout aussi compétitive. La sélection féminine algérienne devra composer avec des styles de jeu différents, entre la puissance physique des Égyptiennes, l’organisation tactique des Qataries et la détermination des Iraniennes. Le judo ouvrira les hostilités dès les 8, 9 et 10 novembre au Prince Fayçal Bin Fahd Sports City, accueillant un plateau international de haut niveau avec 171 judokas représentant 33 pays, dont 97 hommes et 74 femmes. Cette participation massive témoigne de la popularité du judo dans le monde islamique et de l’intensité de la concurrence qui attend les sept représentants algériens. Chez les messieurs, Driss Messaoud, Hazil Oussama, Lili Mohamed El Mahdi et Bouamar Mustapha porteront les espoirs nationaux dans leurs catégories respectives. Ces judokas devront faire face à une concurrence asiatique et moyen-orientale reconnue pour son excellence technique et sa combativité. La délégation féminine, composée d’Amina Belkadi, Keddour Houaria et Khadija Bekhira, aura à cœur de prouver la progression constante du judo féminin algérien sur la scène internationale.
Le tennis de table mobilisera six pongistes algériens, tandis que le duathlon verra trois triathlètes défendre les couleurs nationales dans cette discipline exigeante qui combine course à pied et cyclisme. La dimension paralympique de cette édition ne sera pas en reste avec la participation d’un para-haltérophile qui viendra compléter la représentation algérienne dans les sports adaptés, aux côtés des sept athlètes en situation de handicap engagés sur les pistes d’athlétisme.
M.D.

