Championnats d’Afrique de canoë-kayak : Neuf médailles en deux jours pour l’Algérie
La sélection algérienne de canoë-kayak a confirmé sa domination continentale lors de la deuxième journée des Championnats d’Afrique qui se déroulent à Luanda en Angola, en récoltant six nouvelles médailles dont quatre en or, portant son total provisoire à neuf breloques après seulement deux journées de compétition.
Les rameurs algériens ont livré une performance exceptionnelle samedi sur les eaux de la capitale angolaise, démontrant une fois de plus la solidité de l’école algérienne du canoë-kayak. Cette moisson de six médailles, composée de quatre titres continentaux, une médaille d’argent et une en bronze, témoigne du travail de préparation méticuleux effectué par l’entraîneur national Abdelmalek Azaoun et ses protégés avant ce rendez-vous continental majeur. La journée de samedi a été particulièrement faste pour les représentants algériens qui ont multiplié les podiums dans différentes catégories. La jeune Aya Ferfad s’est particulièrement distinguée en signant un triplé remarquable. Elle a d’abord décroché la médaille d’or dans l’épreuve du 500 mètres en kayak monoplace des moins de 23 ans dames, avant de s’associer avec Arabi Anfel pour remporter un deuxième titre continental en kayak biplace des seniors dames sur la même distance. La kayakiste algérienne a complété sa journée exceptionnelle en montant sur la troisième marche du podium dans l’épreuve du 500 mètres en kayak monoplace des seniors dames.
Du côté des messieurs, le tandem composé de Walid Gherraf et Wassim Boukezzoula a brillé en remportant la médaille d’or dans l’épreuve du 500 mètres en kayak biplace chez les juniors. Chez les seniors, Ayoub Haïdara et Abdelhamid Djellouli ont également fait honneur aux couleurs nationales en s’imposant dans l’épreuve du 500 mètres en kayak biplace, ajoutant ainsi un quatrième titre continental à la moisson du jour. La médaille d’argent de la journée a été l’œuvre du tandem Walid Tachache et Mohamed Marzougui qui ont décroché la deuxième place dans l’épreuve du 500 mètres en canoë biplace des seniors messieurs, confirmant la profondeur du vivier algérien dans cette discipline exigeante.
Ces six nouvelles médailles viennent s’ajouter aux trois breloques récoltées lors de la première journée de compétition vendredi. Le kayakiste Wassim Boukezzoula avait ouvert le compteur algérien en décrochant le premier titre continental dans l’épreuve du 1000 mètres en kayak monoplace chez les juniors. Son compatriote Walid Tachache avait pour sa part obtenu la médaille d’argent dans l’épreuve du 1000 mètres en canoë monoplace des juniors, tandis que Ryad Bentouati avait complété le podium algérien du premier jour en remportant le bronze dans l’épreuve du 1000 mètres en kayak monoplace des moins de 23 ans messieurs.
Avec un bilan provisoire de cinq médailles d’or, deux en argent et deux en bronze, la délégation algérienne occupe une position dominante au tableau des médailles de ces Championnats d’Afrique 2025. Ce rendez-vous continental réunit les meilleurs athlètes africains dans les spécialités du canoë et du kayak, et constitue une étape majeure permettant aux différentes sélections nationales d’évaluer leur niveau avant les échéances internationales à venir.
La sélection nationale, composée de dix athlètes répartis dans les catégories juniors, moins de 23 ans et seniors, tant chez les messieurs que chez les dames, s’était envolée lundi dernier pour Luanda. Pour aborder cette compétition dans les meilleures conditions, l’entraîneur national Abdelmalek Azaoun avait organisé un stage intensif au barrage de Sidi Kessir dans la wilaya de Jijel, consacré essentiellement au renforcement de la condition physique et à l’ajustement des aspects tactiques. Au-delà des titres continentaux qui sont décernés à Luanda, ces Championnats d’Afrique revêtent une importance particulière car ils offrent des places qualificatives aux différentes compétitions internationales inscrites au calendrier de 2026. Les athlètes algériens ont donc un double objectif : briller sur la scène africaine tout en décrochant leurs billets pour les rendez-vous mondiaux de l’année prochaine.
M. Dahleb
