Noble métier, ignoble confrérie !
Mystère et boule de gomme, feu Bouteflika avait donc un biographe…à titre posthume ! Mince alors, flanqué de la certification iso « AFP » il est difficile de ne pas le croire. Je m’attends même à ce qu’on nous présente le biographe, himself, de Toutankhamon et de Ramsès. Je succombe de rire. Mais je suis surtout sidéré par tant d’imposture. Jusqu’à preuve du contraire le défunt n’a jamais accordé d’interview à l’un de ces biographes autoproclamés, mais va savoir donc ce qui se passe dans le meilleur des mondes de la presse. D’un autre côté, on a eu droit à plein de papelards s’attaquant à l’ancien chef de l’Etat. Une véritable lâcheté qui atteste, cette fois-ci, du manque de dignité chez certains qui vont jusqu’à pourchasser un mort et déranger son âme sans respect pour l’humain et encore moins pour sa famille. De Boumediene à Bouteflika, Allah yarhamhoum, les deux chefs de l’Etat algériens ont eu à subir le « courroux » (tardif) d’une caste de pseudo-journalistes. Certains, dont un site électronique qui n’a dû son salut qu’aux bienfaits de Saïd, oui oui, Saïd le petit frère du « mauvais mort » qui le noyait sous la publicité étatique a tartiné pour vilipender feu Abdelaziz Bouteflika. Aucune coutume même chez les barbares, les tatares et toutes les autres peuplades païennes ne permet l’irrespect envers les morts, pas même dans le règne animal. Mais bon, ne dit-on pas que « l’ingratitude est fille du bienfait. » Et puis d’abord, je vous l’ai dit à plusieurs reprises, on ne parle pas la bouche pleine, encore moins roter, c’est impoli. Hey les zozos, les morts, on les respecte, on prie pour eux, leurs œuvres bonnes ou mauvaises seront consignées par l’Histoire, seule juge.