Le projet d’amendement constitutionnel « garantira les acquis du peuple et de la classe ouvrière »
Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a assuré mercredi à Annaba, que le projet d’amendement constitutionnel, qui sera soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain, « garantira les acquis du peuple et de la classe ouvrière ».
Présidant un regroupement de travailleurs au siège de l’Institut syndical d’Annaba, M. Labatcha a considéré que les revendications légitimes exprimées par le Hirak pacifique du 22 février, se concrétiseront à la faveur du projet d’amendement de la Constitution, qui en préservant les acquis ouvriront une nouvelle ère.
Il a appelé, dans ce contexte, les cadres syndicaux et les travailleurs adhérents à l’UGTA à s’inscrire dans cette démarche.
Le responsable de l’UGTA a rappelé que 28 propositions présentées par son organisation dans le cadre des débats sur le document d’amendement constitutionnelle ont été prises en compte dans l’avant-projet de la Constitution, estimant que cela traduit « une ferme volonté de protéger et promouvoir les acquis des travailleurs ».
Outre le soutien aux libertés, la séparation des pouvoirs, le projet d’amendement de la Constitution inclut « la prévention et la lutte contre la corruption dans une démarche visant à protéger l’économie nationale et les acquis des travailleurs », a souligné l’intervenant.
Il a en outre estimé que le pays « fait face à des difficultés et des défis dus aux dérives et accumulations conséquentes à un mode de gestion corrompu », appelant à la mobilisation « pour surmonter cette phase et bâtir Algérie nouvelle ».
Evaluant l’action de l’UGTA depuis le congrès de juin 2019, M. Labatcha a souligné que l’opération de remise de l’Union sur la voie correcte est en cours, et ce à travers l’intérêt accordé aux aspects organisationnels.
Il a estimé, dans ce sens, que l’amélioration des conditions des travailleurs, la défense de leurs revendications et la protection de leurs acquis liés au salaire minimal garanti, aux droits à la retraite et aux métiers durs, demeurent les principales préoccupations de son organisation syndicale.
Le Secrétaire général de l’UGTA s’est rendu au complexe Sider El Hadjar où il a visité certains ateliers et s’est enquis des conditions de travail au sein du complexe. APS