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Sahara occidental et Palestine : Inquiétude concernant la non-application de décisions de l’ONU

Les participants à une réunion de consultations diplomatique et politique tenue à Windhoek en Namibie, ont exprimé leur « préoccupation » concernant l’absence de progrès dans la mise en œuvre  des décisions de l’ONU relatives au Sahara occidental et à la Palestine.

Au cours de la réunion qui s’est tenue les 14 et 15 juillet courant, en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la coopération de la République de Namibie, les participants ont appelé à « intensifier les efforts afin d’assurer le plein exercice du droit inaliénable à l’indépendance des peuples sahraoui et  palestinien ».

La réunion était supervisée par le vice-Premier ministre et ministre des Relations internationales et de la coopération pour la Namibie, Ntombo Nandi Ndayitwa, et le ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération, Dr Nalidi Pandor.

Notons que le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek a  de son côté, affirmé, mercredi à Alger, que l’Union africaine (UA) et l’ONU doivent peser de leurs poids pour faire pression sur le Maroc en vue de l’amener à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, unique issue du conflit conformément à la légalité internationale.

« L’UA et l’ONU sont appelées à faire pression sur le Maroc en lui imposant le respect des frontières avec ses voisins, dont le Sahara occidental, et en l’amenant à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, car il s’agit de la seule issue conforme à la légalité internationale », a déclaré M. Ould Salek à la presse au sortir de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. »Nous invitons la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à l’occupation dans notre pays et imposer le droit du peuple sahraoui à la liberté et la souveraineté, à l’instar des autres pays », a-t-il ajouté. »Nous avons signé, en 1991, un plan de règlement mettant fin à une guerre qui avait duré 16 ans entre le Royaume du Maroc et la République sahraouie, et avions convenu d’un plan de paix basé sur la pratique par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination à travers un référendum libre. Hélas, le Maroc a sapé tous les efforts de la Communauté internationale et entravé ceux des Nations unies et de l’OUA (UA actuellement), visant la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, a poursuivi le ministre sahraoui.Il a, également, rappelé que le Sahraouis « ont accepté le référendum comme solution réaliste et pacifique. C’est le Maroc qui a refusé la mise en œuvre du plan de règlement en fomentant toutes sortes d’entraves ». »Alors que la Communauté internationale et le SG de l’ONU tentent de nommer un Envoyé personnel pour relancer le processus de paix, le Maroc invoque de nouveaux subterfuges en prétendant que le Front Polisario jouirait d’un soutien militaire iranien, ce qui est fallacieux et illusoire », a souligné M. Ould Salek.

R.I. avec APS

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