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Smaïl Kouadria, président de la commission des affaires économiques à l’APN : «Le Plan d’action du gouvernement devra être mis à l’épreuve sur le terrain»

Le président de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification à l’Assemblée Populaire Nationale, SmaïlKouadria a estimé hier que ce plan d’action du gouvernement qui sera présenté parle Premier ministreet ministre des Finances AïmeneBenaderrahmane doit avoir un effet sur la vie quotidienne des citoyens essentiellementdurantcette conjoncturetrès difficile que le pays traverse.

Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le député du Front El MoustakbalSmaïlKouadriaa émisle souhait de voir ce projet soulever des discussionstrès enrichissantes de la part des élusafin dedémontrer que la nouvelle Assemblée regorge de compétences quiseront à même d’enrichir le projet. « D’autant plus que l’élection de cette APN est issue du processus de refondation de de l’édifice institutionnel de l’Algérie Nouvelle »a-t-il ajouté,tout en estimant que l’Assemblée doit s’imposer comme une force de proposition mais aussi de contrôle sur l’Exécutif. Pour l’intervenant, l’engagement du gouvernement à présenter sonplan d’action devant les députés est une bonne initiative qui doit se concrétiser sur le terrain enmettant à la disposition des élus les textes d’application quipermettent de concrétiser dans la réalité les engagements.

Le gouvernement, considère sur un autre chapitre, M. Kouadria, « rectifiela trajectoireen mettant en avantla nécessité de passer à l’économie du savoir et de l’innovation contrairement à l’ex-gouvernement qui n’a pas concrètementpris enconsidération cet objectif du présidentde laRépubliquequi s’est engagé à débarrasser l’économie nationale de sa dépendance à larente pétrolière ». M. Kouadria feraremarquer que l’engagement du gouvernement à mettre au point une loi-cadredans l’optique de concrétiser sur le terraince passage à l’économie de la connaissance est d’une très grande importancecaril lutte contre la fuite des cerveaux en lui donnant des opportunités et des chances aux compétences nationales.Au chapitre des textes d’application,le président de la commission économique du commerce et de la planification à l’Assemblée Populaire Nationalea expriméle vœu de voir cet arsenal juridique être libéré des entraves bureaucratiques qui ont toujours freinéla concrétisation des engagements desgouvernements précédents. L’accompagnement des petites entreprises reste toujours àconcrétiser, a-t-il ajouté, mettant en exergue les difficultés rencontrées par le passépar ces entités économiques montées par les jeunes.

Enfin, au sujet de la dépendance aux hydrocarbures,M. Kouadria dira que l’Algérie n’a pas de problème économique mais plutôt un problème d’éthique car nous ne parvenons pas encore à mettre en place un véritable projet de société. Des problèmes qui s’ajoutent, explique-t-il, à l’instabilité du cadre juridique qui reste la pire des angoisses pour les investisseurs ainsi qu’à la nécessité de revoir les modalités d’accès au foncier industriel.

Akli Amor

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