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Traité d’interdiction globale des essais nucléaires : Lamamra rappelle les engagements de l’Algérie

L’Algérie invite les pays n’ayant pas signé ou ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à le faire rapidement. C’est ce qu’a indiqué, jeudi dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra lors de la conférence sur la facilitation d’entrée en vigueur du traité d’interdiction globale des essais nucléaires, une conférence tenue, à New York, en marge de la 76ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Lamamra a déclaré : «je souhaiterais saisir cette opportunité pour inviter les pays qui n’ont pas encore signé ou ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à le faire sans délai afin de permettre l’entrée en vigueur de cet instrument important après 25 ans de (son) ouverture aux signataires», ajoutant au passage «dans ce contexte, je voudrais féliciter Cuba et les Comores qui viennent de choisir la bonne voie en ratifiant le traité». Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que «l’Algérie salue l’entrée en vigueur, cette année, du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Cet instrument juridiquement contraignant représente sans nul doute une contribution essentielle pour atteindre l’objectif ultime du désarmement nucléaire». En adoptant le traité de Pelindaba pour une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, l’Afrique a montré la voie au reste du monde, en particulier le Moyen-Orient où la mise en place d’une zone sans armes nucléaires incluant tous les pays de la région demeure une question vitale pour instaurer une paix durable, affirme M. Lamamra. Ce dernier a rappelé, en outre, l’engagement inébranlable de l’Algérie pour le désarmement nucléaire, précisant dans la foulée que «cet engagement trouve ses racines dans l’expérience unique qu’a connu l’Algérie ayant, elle-même, subi des tests nucléaires dévastateurs conduits sur son territoire par le pouvoir colonial». Plus explicite, le ministre des affaires étrangères a relevé que «les effets durables de ces expériences sur les êtres humains et sur l’environnement nécessitent une compensation urgente et juste aux victimes ainsi que la réhabilitation des sites touchés par ces essais», estimant que «ces mesures aideront l’Algérie à clore un triste chapitre de son histoire».

FaiçalBedjaoui

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