Douce et frileuse France !
Traumatisé et effarouché, le Quai d’Orsay réclame le respect de sa « souveraineté ». Serait-ce donc Manu qui, dans tous ses états, a interdit qu’on cite le nom de Benalla qu’il assimile désormais à une atteinte à la « souveraineté » ? C’est du moins la seule « souveraineté » à laquelle la presse algérienne ait pu toucher pour défendre l’abus… sur un handicapé maghrébin. A moins que la porte-parole du ministre français des affaires étrangères veuille parler des propos d’Antar, nous attestons et jurons sur la tête de Brigitte n’avoir jamais attenté à la souveraineté de Faffa et ce, depuis 1954. Quant aux propos d’Antar, c’était à peine de la poésie faisant les éloges de nos compatriotes exilés au pays de Marianne leur rappelant de voter pour Marine. À défaut d’Abla, Antar se contenterait bien de Marine, elle est moins hypocrite, moins sournoise et plus sincère qu’un ami lâcheur. Si vous ne me croyez pas, allez donc le demander à Alexandre, le pauvre, il a été humilié en public par la phrase assassine et traitre, « ce n’est pas mon amant ! ». C’était un jour inoubliable, ce jour où le Coq a perdu spectaculairement sa virginité. Ce qui est encore bien pire qu’une simple souveraineté ! Douce et si frileuse France !