Prix du président de la République du journaliste professionnel : Les lauréats distingués
Le président de la République a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 7e édition du prix du journaliste professionnel organisée hier au Palais du peuple, coïncidant avec la journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre de chaque année.
Un prix qui constitue une reconnaissance du parcours militant du journaliste algérien durant la guerre de libération nationale et un hommage aux professionnels de la presse nationale aussi bien écrite, audiovisuelle qu’électronique, à la consécration du droit du citoyen à une information objective et crédible. Ce prix vise également à «promouvoir la production journalistique nationale et à encourager la créativité et le professionnalisme dans la presse nationale en consacrant la culture du mérite».Dans une allocution qui a prononcée lors de la cérémonie de distinction des lauréats du Prix du Président de la République du journaliste professionnel, le ministre de la Communication, Amar Belhimer, a indiqué que le pays «est résolument engagé sur la voie de la consécration de la démocratie et de l’amélioration de la performance de la presse nationale pour consolider le système des droits et des libertés inaliénables et inviolables». C’est sous le thème « l’information entre liberté et responsabilité » que s’est tenue cette 7e édition du prix du président de la République du journaliste professionnel, venant, précise Amar Belhimer, «réaffirmer l’attention particulière qu’accorde notre pays à la promotion de la liberté de la presse et au respect des principes de déontologie et d’éthique professionnelles et des droits et des libertés en tant que pratique impartiale, effective et responsable et non pas comme slogan vide de sens». Le ministre de la Communication a affirmé que le choix du thème de cette 7e édition «traduit la corrélation entre la liberté du journaliste et sa responsabilité collective et professionnelle», précisant que «cette journée se veut une occasion importante dans le processus d’émancipation de la domination intellectuelle aux multiples facettes et méthodes à l’époque actuelle alors que notre pays fait face à des guerres médiatiques qui ciblent son unité nationale». Mais, ajoute le ministre de la Communication «notre presse a démontré encore une fois qu’elle est le bouclier qui a su contrecarrer, avec un haut professionnalisme, ces attaques». Il rappellera dans le même sillage « les luttes honorables des journalistes et hommes de médias algériens particulièrement durant la terrible période du colonialisme français à travers les différentes étapes d’édification de notre pays », saluant dans son passage « les contributions précieuses de la presse algérienne ». C’est dans ce sens qu’Amar Belhimer a tenu à mettre en avant « le soutien de l’Etat à leurs efforts et son attachement à mettre en place les moyens nécessaires leur permettant de s’acquitter de leurs missions dans des conditions idoines ». Il a également souligné que la presse algérienne, « consciente des défis et des enjeux actuels poursuivra son action pour les relever et de s’acquitter de son rôle en toute liberté et responsabilité, notamment en prévision des élections locales qui se tiendront prochainement dans notre pays et qui constituent l’ultime jalon dans le processus d’édification des institutions Constitutionnelles issues de la volonté du peuple et qui le représentent en toute intégrité et démocratie». Notons que les lauréats de ce prix ont été distingués lors de cette cérémonie. Ainsi, Tahar Gaid du quotidien « El Moudjahid » qui a décroché le premier prix pour la presse écrite pour son article sur « la déontologie de la profession de la presse et la liberté d’expression », suivi des deux journalistes du quotidien « El Massa » Sabrina M’hamdioua et Asma Menouar qui ont occupé la deuxième place, tandis que la troisième place est revenue au journaliste Abderraouf Harchaoui du quotidien « El Hiwar ». Pour les médias télévisés, la journaliste Amina Ben Abd Rabo de l’Etablissement public de télévision (EPTV) a remporté la première place pour son émission « khabaya el ilaam » (les secrets des médias). Le jury a décidé de ne pas décerner le deuxième prix, tandis que la troisième place a été attribuée à la journaliste Asma Torki relevant du même établissement. Quant à la catégorie des médias radiophoniques, le premier prix a été décerné au journaliste Mohamed Ouail de la Radio Coran pour un reportage portant sur « la liberté de la presse dans l’islam », tandis que la 2e et la 3 e place sont revenues respectivement aux journalistes Nacira Gharnati (Radio Oran) et Houda Baïra (Radio Batna). S’agissant des médias électroniques, le jury a décidé de ne pas décerner le premier prix, tandis que la 2e place a été attribuée à la journaliste Fatma Zohra Amari de Web Tv pour le programme « Taqaci » (enquête) qui a traité la question des réseaux sociaux et des fakenews, tandis que la 3e place a été décrochée par le journaliste Abdelkrim Lounis du site électronique « Nana Tv ». Le prix spécial jury a été attribué aux journalistes Sakina Aaliane et Souik Kamel Moussa de l’EPTV.
Boubekeur Amrani