Dans la perspective des prochaines élections locales : Le FFS organise une série de rencontres
Le Front des forces socialistes (FFS) a lancé sa pré-campagne dans la perspective des prochaines élections locales prévues pour le 27 novembre. En effet, après les rencontres que le parti du défunt Hocine Ait Ahmed, avait organisé avec ses militants et sympathisants, dans plusieurs wilayas, les membres de l’instance présidentielle ont consacré ce week-end, aux préparatifs de ce rendez vous électoral en tenant des réunions fédérales avec ses candidats aux APC/APW en présence des membres de l’instance nationale.
Hier matin, les responsables de cette formation politique, à l’échelle nationale et locale, ont réunis les candidats de la wilaya de Bejaia. Une rencontre qui s’est tenue à la Maison de la culture Taous Amrouche, où des débats ont eu lieu autour des stratégies à adoptées lors de la prochaine campagne qui sera lancée dans quelques jours.
Une stratégie globalement basée sur des sorties de proximités des candidats ponctuées par des meetings qui seront animés par les responsables du Présidium et des membres de la fédération.
La journée d’aujourd’hui, seront consacrées aux deux wilayas, Sétif (au siège de la fédération) et Tizi Ouzou (Maison de la culture Mouloud Maameri), en présence des responsables de ce parti au niveau de ces deux wilayas et de l’instance présidentielle, appelés également à expliquer les démarches à suivre au cours de la campagne électorale pour les élections du 27 novembre prochain.
En multipliant ces rencontres, le parti du défunt leader charismatique, Hocine Ait Ahmed, compte, comme le laissent entendre ses représentants, faire le plein le jour J, non seulement dans son fief qui est la Kabylie, mais dans d’autres wilayas du pays où il présentera ses listes, comme à Sétif, Constantine, Chlef et Ghardaïa.
Pour rappel, cette formation politique a connu plusieurs zones de turbulences, notamment suite au retrait de son défunt président de la vile politique en 2012 puis son décès en 2015, ce qui a engendré une lutte acharnée pour le leadership entre différentes «ailes» de ce parti.
Des luttes qui ont fait retarder la tenue de son congrès ordinaire d’où devait être issu celui ou celle qui prendra la place de Da l’Ho, comme l’appelait affectueusement les militants et sympathisants du FFS.
Prévu à la fin du mois passé, ce congrès est renvoyé à une date ultérieure pour permettre à cette formation politique de se consacrer aux prochaines élections locales, une manière de revenir sur la scène politique après le boycott forcé des élections législatives du 12 juin passé.
Boubekeur Amrani
