Algérie – Burkina Faso : Les passes d’armes se poursuivent
Il ne reste que quelques jours avant la tenue de la « finale du Groupe A » des Eliminatoires du Mondial 2022, entre l’Algérie et le Burkina Faso.
Cette affiche est programmée pour le 16 du mois en cours au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Et la guerre psychologique émanant des Burkinabais commence déjà. En effet, leur Fédération a écrit à la Confédération africaine du football (CAF) pour se « plaindre des conditions d’accueil de l’Algérie ». Selon la Fédération burkinabaise, le stade devant accueillir cette rencontre « n’est pas conforme ». « Nous avons attiré votre attention sur la non-conformité de la pelouse du stade de Blida. Malgré cette démarche, dictée par le souci de préserver la santé et l’intégrité physique des acteurs et également de garantir la qualité du spectacle, nous constatons que notre requête. N’a pas obtenu gain de cause », lit-on dans ladite lettre, où il est demandé carrément un changement de stade. « Il nous plait par la présente de solliciter à nouveau la programmation dudit match sur un autre stade », ajoute-t-on de même source. Et les Burkinabais vont encore plus loin, pour rappeler le précédent de leur confrontation en 2013 pour justifier leur communiqué. Ils affirment que leur équipe « était victime tracs aux fins qu’elle n’aborde pas le match dans des conditions propices à la performance, dont entre autres, des nuisances sonores toute la nuit durant aux abords de son hôtel, des embouteillages créés sciemment sur la voie d’accès au stade, des jets d’objets contre les buts du Burkina et les joueurs empêchés de quitter l’hôtel pour une fouille au prétexte que les couverts et les serviettes de chambre n’étaient pas au complet. » Et de demander à ce que la CAF veille aux conditions d’accueils : « Au regard de tous ces faits, de nature à fausser l’équité de nos compétitions, nous vous saurons gré des dispositions appropriées qu’il vous plaira de faire prendre pour la sécurité de la délégation du Burkina Faso en Algérie et surtout pour le déroulement du match dans le fair-play, l’esprit sportif, la quiétude et la préservation des chances de chacune des équipes. » Cette guerre psychologique ne semble en aucun cas affecter les Algériens, qui ont évité de répondre et rentrer dans ce qu’elle considère, à priori, comme « faux-problèmes ». Réponse sur le terrain !
Abderrahim Mahious