Le Code de l’investissement bientôt prêt : De nouvelles conditions pour les IDE
Le nouveau code de l’investissement est actuellement à l’étude. Il devrait être finalisé dans les prochains jours. Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a annoncé, hier, en marge de la Conférence nationale sur la relance industrielle qui se tient actuellement au Centre international des conférences d’Alger, que le Code des investissements devrait être bientôt débattu en réunion du Gouvernement et en Conseil des ministres avant d’être présenté au Parlement. Il a d’ailleurs précisé que le texte en question n’a rien avoir avec celui distillé par la presse, car toujours en cours d’étude. Le chef de l’Exécutif expliquera dans ce sens que le nouveau Code introduit de nombreuses dispositions qui versent dans l’amélioration du climat des affaires et l’accompagnement des producteurs et impose de nouvelles conditions aux investissements directs étrangers. C’est ainsi qu’il indique que parmi les nouvelles dispositions introduites, le texte propose des avantages spécifiques pour la promotion des investissements dans certaines régions du pays, mais pas toutes, ainsi que l’accompagnement des investissements dans la production. Aïmene Benabderrahmane explique aussi que le Gouvernement travaille sur l’amélioration du climat des investissements. Des dispositions dont peuvent aussi profiter les opérateurs étrangers en investissant en Algérie. Cependant, ajoute le Premier ministre, l’objectif des pouvoirs publics est la relance de l’industrie et la transformation de l’économie. « L’objectif est de faire de l’Algérie un pays qui exporte, et non seulement un marché où on peut vendre », assène-t-il, avant de préciser que des conditions seront imposées aux IDE, en n’ouvrant la voie qu’à ceux qui permettent de rééquilibrer la balance des paiements. Et d’ajouter que des limites seront désormais imposées aux IDE qui transfèrent des dividendes en devises plus qu’ils n’en captent les flux vers le marché algérien.
Sur un autre volet et concernant l’ouverture du capital des banques et des entreprises publiques, le Premier ministre annonce que le processus sera lancé en 2022. Pour rappel, des dispositions ont été introduites dans le cadre de la loi de finances 2022 afin d’encadrer l’ouverture du capital des banques publiques en soumettant toute modification dans la structure du capital des banques de la place à l’aval préalable du Gouverneur de la Banque d’Algérie.
Samira Ghrib