Pr. Lyes Rahal, Directeur général des infrastructures sanitaires : « La prudence s’impose face au du virus »
Le Directeur général des infrastructures sanitaires au ministère de la Santé et membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie, le Pr Lye Rahal, a renouvelé son appel à la vaccination, notant que malgré la prudence s’impose face au du virus.
Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le Pr Lyes Rahal a indiqué que la situation sanitaire n’est pas rassurante au vu de l’escalade des cas confirmés de contamination et de la courbe de récupération compte tenu de la présence de 2 700 patients dans les hôpitaux, notant que la réduction de ce nombre nécessite un retour, massif, à la vaccination.
Concernant le nouveau variant « Omicron », Pr. Rahal a expliqué que le laboratoire de Pasteur n’a encore enregistré aucune infection par le nouveau variant, « mais cela ne nous empêche pas d’appeler les citoyens à la prudence et à accélérer la vaccination, car le variant le plus mortel dans le monde est actuellement le mutant Delta. »
Un service de soins de qualité fondé sur la disponibilité des infrastructures, la justice sociale ainsi que la gratuité des soins est un thème auquel le président de la République accorde une grande importance. Aussi, les capacités prouvéesdu système de santé dans la lutte contre la pandémie du Covid 19 et la nécessité d’améliorer le dispositif national de soins ont été les principaux sujets abordés hier à la radio nationale Chaîne Une par le Directeur général des infrastructures sanitaires au niveau du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19, Pr Lyes Rahal. Celui-ci a, de prime abord, tenu à souligner « le grand intérêt porté par les pouvoirs publics et à leur tête le président de la République qui voue un grand respect aux experts et aux scientifiques avec lesquels il s’est d’ailleurs réuni au début de la pandémie pour leur confier cette tâche exceptionnelle de veiller à la préservation des citoyens et du pays contre le Covid 19 en mettant sur pied une commission scientifiques ».
Pr Rahal a noté à cet effet que « les principales décisions prises par le président de la République et qui ont eu un effet bénéfique sur la suite de lutte sont notamment la fermeture de l’espace aérien, la fermeture des écoles ainsi que les mosquées ». L’Algérie, ajoute-t-il, est l’un des pays qui a doté le chapitre de la lutte contre la pandémie d’une très grande enveloppe budgétaire qui a d’ailleurs permis de doter les hôpitaux de tous les équipements et produits nécessaires. La disponibilité de l’Etat aux côtés des scientifiques a également fait que l’Algérie est passée en deux années seulement d’ un seul laboratoire de l’Institut Pasteur, à quelque 140 laboratoires de dépistages du virus. Pr Rahal n’a pas non plus pas manqué de souligner que » »l’Algérie est l’un des premiers pays à acquérir le vaccin disponible en plus de la couverture financière des frais hôteliers des ressortissants algériens ».
Toujours au chapitre des vaccins, le Directeur général des infrastructures sanitaires au niveau du ministère de la Santéa mis en exergue « la disponibilité de quantités suffisantes de vaccins malgré les difficultés rencontrées au début avec l’acquisition, jusqu’à présent de 26 millions de doses ». L’Algérie, grâce aux efforts des pouvoirs publics à leur tête le président de la république, figure également, ajoute-t-il, parmi les rares pays qui produisent et fabriquent leurs propres vaccins.
Enfin, le responsable du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a abordé la lutte contre les maladies lourdes à l’instar du cancer et les grands brûlés. Au sujet du cancer, Pr Rahal a souligné les efforts consentis pour la répartition objective et équitable des équipements tels que les accélérateurs de radiothérapie.
Akli Amor