Coronavirus : Aucun nouveaue cas du variant Omicron n’a été détecté en Algérie
Dans une déclaration à l’APS, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Pr Fawzi Derrar a assuré qu’ « aucun autre cas de contamination au variant sud-africain Omicron, n’a été enregistré en Algérie, depuis la détection, à la mi-décembre, du premier cas ». Se faisant plus précis et plus explicite, Pr Derrar a fait savoir que l’Institut Pasteur est en veille contre ce variant. Il n’a pas manqué d’expliquer que ce variant qui se propage très rapidement parvient à la même vitesse aux cellules respiratoires mais sans atteindre les cellules pulmonaires. Ce qui laisse dire, ajoute-t-il, qu’il n’est pas plus dangereux que le variant Delta avec toutefois la nécessité de prendre en compte la nature de cette transmission d’une personne à une autre.
Ces caractéristiques font ainsi dire au Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie que les mesures barrières et les protocoles sanitaires ainsi que la vaccination doivent être impérieusement mis en vigueur. Ainsi, avec la baisse de l’efficacité des deux premières doses après l’écoulement de six mois de leur prise, préconise Pr Derrar, il est nécessaire de prendre la troisième dose afin de se prémunir de ce variant nouveau en attendant d’autres données et d’autres études qui confirmeront ou infirmeront la nécessité de prendre des doses supplémentaires.
Par ailleurs, évoquant les capacités de l’Institut Pasteur d’Algérie, notamment dans cette conjoncture difficiles marquée par l’émergence de cette pandémie depuis deux années, le Pr. Derrar a souligné que son organisme a pu se doter d’un réseau de laboratoires estimé à quelques 133 laboratoires qui ont reçu l’aval de la direction d’activer. Un nombre, assure-il, qui permet de faire face à n’importe quelle situation aussi urgente et difficile soit-elle. Toujours à ce chapitre, Pr Derrar a fait savoir que d’autres laboratoires sont disponibles au niveau des structures hospitalières notamment dans les wilayas d’Illizi et d’Oum El Bouaghi. Des équipes de l’Institut se rendront sur les lieux pour l’examen, à la demande de ces hôpitaux, a-t-il ajouté.
Abordant le volet du dépistage du Coronavirus, le Directeur général de l’IPA a estimé que ce nombre important de laboratoires dont ceux relevant du secteur privé suffisent à assurer les opérations de dépistage du nouveau variant. Une technique qui vient s’ajouter à celle des dépistages par PCR que les laboratoires algériens maîtrisent désormais en attendant les dépistages via les séquençages qui est la technique de l’avenir. Cette technique, précise-t-il, nécessite toutefois des moyens colossaux et des équipement d’une grande précision et une formation de pointe. Enfin, il est à noter que les citoyens renouent de plus en plus avec les mesure barrières telles que les masques de protection ainsi que la distanciation sociale. Mais, du côté de la vaccination, il est encore constaté que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous même au sein de la famille médicale qui devrait donner l’exemple.
Kamel Nait Ameur