Plusieurs contrats signés en 2021 : Sonatrach mise sur le partenariat
L’année 2021 a été prolifique pour la Société nationale des hydrocarbures. Si le redressement des marchés pétroliers et gaziers ont permis une hausse sensible des revenus et de la production globale d’hydrocarbures, l’exercice clos a également permis à la Sonatrach de concrétiser les discussions menées avec plusieurs de ses partenaires en accords dans l’amont et l’aval pétrolier et gazier, tout autant que dans le domaine des énergies renouvelables.
C’est dans ce contexte que le bilan de la première entreprise d’Afrique pour 2021, fait part de la signature d’accords d’exploration et d’exploitation à l’ombre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Un texte remanié et publié à la fin de 2019 afin d’améliorer l’attractivité du domaine minier national. Il fait également part de la signature d’accords stratégiques notamment dans la pétrochimie.
Il s’agit plus particulier de la signature au mois d’octobre dernier de trois contrats avec son partenaire turc “Renaissance” pour le développement d’un projet pétrochimique et de production de Polypropylène près de la ville de Ceyhan en Turquie. A noter que ce projet, considéré par Sonatrach comme un projet stratégique, représente un investissement de 1,7 milliards de dollars. Sonatrach détient 37% des parts dans la joint-venture.
Dans l’amont hydrocarbures, le groupe pétrolier national a fait état de la signature, au mois de décembre dernier, d’un nouveau contrat d’exploration dans la zone de Berkine avec la société italienne Eni. Les clauses, ajoute Sonatrach, ont été passées selon les termes de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, N° 13-19. Au sujet des prévisions de cet investissement, Sonatrach précise que le coût de ce dernier est évalué à 1,4 milliards de dollars pour une production prévisionnelle de 45 000 barils de pétrole par jour. Un accord considéré comme stratégique dans les énergies renouvelables et qui permettront de consolider la coopération entre les deux entreprises qui travaillent ensemble depuis la fin des années 70 et de prolonger le partenariat dynamique et tourné vers l’avenir en élargissant son champ et ses perspectives ». Les deux parties « travaillent sur une douzaine de 12 projets aussi bien dans l’exploration que dans la production » dans la perspective d’étendre leur partenariat au-delà de l’année 2027. Un autre accord stratégique pour la coopération dans le domaine de l’énergie renouvelable a été signé à la même occasion avec le groupe italien. Signé par le P-DG de Sonatrach le CEO d’ENI, l’accord porte sur le développement commun des énergies renouvelables et nouvelles, à travers notamment la production de l’énergie solaire, la production du Lithium, la production des biocarburants et la production de l’hydrogène vert. Toujours au niveau du site de Berkine, Sonatrach a fait état de la signature de plusieurs contrats de partenariat et mémorandums d’entente avec ces partenaires traditionnels à l’instar de la société Occidental, Total et Shell dans le domaine de la commercialisation et de l’environnement et enfin Equinor et Sinopec dans le domaine de l’exploration et de la production.
Notons dans ce contexte que Sonatrach a signé avec son partenaire norvégien Equinor un partenariat pour examiner les opportunités de coopération dans les domaines d’exploration et de production des hydrocarbures, en Algérie et à l’international. Par cet accord, Sonatrach, expliquait son directeur général à cette occasion, vise à étendre son partenariat existant avec Equinor (ex-Statoil) au-delà du terme des contrats actuels qui s’achèvent en 2027.
Kamel Nait Ameur