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Réussite des entraîneurs locaux à la CAN-2022 : L’heure de la revanche 

Si cela prouve une chose, c’est que le football en Afrique se développe et se porte bien.

Les membres du Groupe d’Etude Technique (TSG) de la Confédération africaine de football (CAF), ont salué la présence de techniciens locaux dans des tours avancés de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2021 qui se déroule au Cameroun. « De plus en plus d’entraîneurs locaux ont réussi leur mission au sein des équipes africaines qui progressent. Il faut saluer et féliciter des techniciens comme Kamou Malo ou encore Aliou Cissé qui ont réussi à atteindre la demi-finale pour le Burkina Faso et la finale pour la seconde fois d’affilée pour le Sénégal. Cela prouve que le football en Afrique se développe et se porte bien. Nous n’avons rien à envier au football international et aux autres grands tournois internationaux », ont-ils indiqué lors d’une conférence de presse tenue au stade Ahmadou Ahidjou de Yaoundé, dont le contenu a été repris sur le site officiel de la CAF. Le Sénégalais Khalilou Fadiga, l’Ethiopien Abraham Mebratu, l’Ougandais Edgar Watson, et le Marocain Jamal Fethi, membres de la TSG, ont tenu à évaluer le niveau technique de la 33e édition de la CAN. « Nous avons assisté à de très bons matches et notamment avec la participation de petits poucets, même si maintenant il n’y a plus de petites équipes dans le continent africain, de par l’expérience acquise par leurs joueurs soit dans les différents championnats locaux ou encore de leurs éléments qui évoluent en Europe », a indiqué Jamal Fethi, tout en saluant la première participation des Comores et de la Gambie, « qui ont su comment émerger durant cette CAN ». Sur une question par rapport à l’émergence des gardiens de but durant le tournoi, Fadiga explique que « les gardiens ont été mis en valeur depuis le début du tournoi. « Actuellement, ils font partie intégrante de leur équipe, et il faut les mettre en avant quand ils le méritent et c’est pour cette raison que nous avons élu plusieurs gardiens comme « Man of The Match » lors de plusieurs matches », dit-il.  Concernant les nouveaux schémas tactiques utilisés par les différents entraîneurs, les membres du TSG ont été unanimes : Il n’y a plus de meneur de jeu à l’ancienne dans le football moderne. « Durant le tournoi, nous avons noté un changement dans les schémas tactiques de différentes équipes et notamment l’absence d’un N°10 à l’ancienne. Les entraîneurs font le choix actuellement de bloquer le milieu du terrain pour jouer sous forme de blocs offensifs ou défensifs. La nouvelle tendance aujourd’hui est d’avoir plus de réalisme offensivement et défensivement avec un équilibre entre les différents compartiments », a ajouté l’Ougandais Edgar Watson. La finale de la 33e édition de la CAN opposera ce à de Yaoundé (20h) le Sénégal à l’Egypte. Les deux sélections vont se retrouver en mars prochain, à l’occasion de la double confrontation comptant pour les barrages de la Coupe du monde 2022 au Qatar.  

R. S. 

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