Hassan Kacimi à propos d’ « Alger, confidentiel » : « Un feuilleton visant la déstabilisation de l’Algérie »
« Alger, confidentiel », série subversive diffusée par la chaîne TV franco-allemande ARTE évoquant les événements qu’a connus l’Algérie dans les années 1990, entre dans le cadre du feuilleton de déstabilisation qui revient à chaque fois que le pays se trouve sur la bonne voie ou entretient des relations fortes sur les plans régional et international, a indiqué hier le politologue et expert des questions géopolitiques et des migrations, Hassen Kacimi. M.Kacimi a affirmé que cette série, présentée comme une fiction par son auteur, entre dans le cadre de « la déstabilisation de l’Algérie à la veille d’un Hirak hypothétique, bien préparé sur les réseaux sociaux par le biais de certaines adresses IP installées au Maroc, dans l’entité sioniste et à Paris », a expliqué l’invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Il a révélé aussi que « cette chaîne a produit plusieurs films et documentaires propagandistes à l’exemple de 12 documentaires du sinistre BHL, destinés à la déstabilisation du monde arabe et du Maghreb ». Selon M. Kacimi, cette série entre dans le cadre du « feuilleton de déstabilisation de l’Algérie qui revient de manière cyclique et régulière à chaque fois que le pays se trouve sur la bonne voie ou entretient des relations fortes sur les plans régional et international », faisant observer qu’actuellement « l’Algérie est en train de construire des partenariats économiques et sécuritaires avec les Européens, les Ruses, les Chinois, le Monde arabe et l’Amérique ». « Cette nouvelle démarche qui a pour but de faire de notre pays une puissance régionale, déplait à ces loups qui tentent de sortir du maquis pour essayer de raviver le Hirak dans sa version subversive en vue de déstabiliser l’Algérie ».
A travers cette série, il y a un « complot pour s’attaquer à l’ANP, car son statut d’armée républicaine qui défend la souveraineté et l’intégrité du pays, dérange des parties étrangères à la frontière ouest du pays mais aussi outre mer », a-t-il ajouté. En outre, il a indiqué que cette série a « été adaptée par le clan des Azoulai du Maroc et tourné dans ce pays », précisant que ‘ »le roi du Maroc a mis la main à la poche pour financer une série qui est un canular, relatant des événements faux n’ayant rien à voir avec la réalité ». Il a ajouté que le metteur en scène est « un petit producteur inconnu, proche des milieux sionistes, ayant des accointances avec le Makhzen et passant son temps à dénigrer l’Algérie ». Pour M. Kacimi, à travers cette série, « on veut déterrer la thèse du +Qui tue qui+ », faisant observer que bien que ce dossier ait été « définitivement clos, il revient de manière cyclique, l’objectif étant de dénigrer et discréditer l’Algérie, et surtout l’affaiblir du fait des enjeux stratégiques régionaux importants et très forts ». Qualifiant la thèse du « Qui tue qui » de « pétard mouillé », il a estimé qu’elle est « montée de toute pièces avec des aveux de délinquants, de voyous et des repris de justice qui s’étaient refugiés à Paris, après avoir été poursuivis par la justice algérienne ».
APS