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Médicament : L’application des Bonnes pratiques de fabrication permettra une meilleure « exportabilité »

La qualité des médicaments produits en Algérie sera hissée aux standards internationaux, facilitant ainsi leur homologation par les organismes spécialisés à travers le monde, ainsi que leur exportation, grâce à l’application des Bonnes pratiques de fabrication (BPF) qu’instaurera un nouveau décret exécutif, a indiqué une responsable du ministère de l’Industrie pharmaceutique. Ce texte, qui « obligera » les producteurs algériens de médicaments à se conformer à des normes algériennes inspirées des dernières BPF appliquées à travers le monde, sera rattaché à un guide de plus de 275 pages validé en Conseil du gouvernement. Il a pour objectif d' »avoir un médicament de qualité à travers l’instauration de standards dans les BPF du médicament », a déclaré à l’APS, Dr. Nadia Bouabdellah, Directrice de la production, du développement industriel, de la promotion de la recherche et de l’exportation au ministère de l’Industrie Pharmaceutique. L’adoption d’un cadre réglementaire régissant le secteur pharmaceutique associé à la mise en place d’accords de reconnaissance mutuelle (ARM) des inspections en matière de BPF permettront, dans un contexte de « mondialisation », une coopération beaucoup plus étroite avec des partenaires potentiels aussi bien dans le domaine de l’exportation que dans les projets de localisation de site de production de laboratoires multinationales,  , a-t-elle expliqué, soulignant l’ambition de l’Algérie de se positionner en plateforme régionale. Les BPF du médicament viennent parachever et compléter l’ensemble des textes réglementaires élaborés par le ministère de l’Industrie pharmaceutique en vue de garantir la qualité et l’efficacité des produits pharmaceutiques fabriqués et utilisés en Algérie. Ils permettront, également, à l’Algérie de « se hisser » aux standards internationaux appliqués par les ténors mondiaux en termes d’harmonisation des BPF à savoir la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis ou encore l’Agence européenne du médicament (EMA), et de manière plus globale le Conseil international des exigences techniques pour l’enregistrement des médicaments à usage humain (ICH), a précisé la responsable. A ce titre, Dr. Bouabdellah a expliqué que les BPF algériennes « ont été inspirées de la dernière version des pratiques internationales », et permettront « de renvoyer une image claire de la politique algérienne de production du médicament en matière de qualité ». La directrice centrale a, ainsi, qualifié ces BPF de « cahier des charges » à l’investissement dans la fabrication du médicament qui englobe des lignes directrices qui renseignent « sur ce qui doit se faire et ce qui ne le doit pas », et cela sur l’ensemble du cycle de vie du médicament. Ces bonnes pratiques de fabrication serviront de « rempart » aux mauvaises pratiques et à la mise sur le marché de médicaments contrefaits et qui devront, désormais, répondre aux standards algériens en termes de qualité, a fait savoir Dr. Bouabdellah.

APS

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