Économie

Le ministre de l’Agriculture révèle : «Le prix du poulet sera plafonné à 240 Da/kg»

«Le prix du poulet vivant sera plafonné à 240 Da/kg et celui du poulet vidé oscillera entre 320 et 330 Da/kg». C’est ce qu’a indiqué hier le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni. En présidant la cérémonie de la ratification de la convention cadre par l’Office national d’aliment de bétail (ONAB) et le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA), il a annoncé «l’approvisionnement du marché local par une quantité de 47 000 tonnes de viande blanche et 430 000 millions d’œufs/ mois». Il révélera «la remise en marche des marchés de proximité». En ce sens, Mohamed Abdelhafid Henni a annoncé «l’ouverture de 150 points de vente dédiés exclusivement à la commercialisation des viandes rouges et blanches». Et d’ajouter que «l’Office national d’aliment de bétail est chargé de commercialiser une quantité de 10 000 tonnes de viande blanche dont 20 000 tonnes sont composées de viande fraiche tandis que le reste est constitué de viande congelée». Les deux secteurs, l’ONAB et le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole assumeront conjointement la vente, ajoute le ministre, de «37000 tonnes viande blanche».  Simultanément, les deux entités, l’ONB et le CNIFA, ont ratifié une convention cadre portant exclusivement sur le marché de la volaille et l’approvisionnement des aviculteurs. Cette dernière porte essentiellement sur la mise à la disponibilité du consommateur de la viande de blanche et à des prix raisonnables en plus du redressement de la filière de l’aviculture et le suivi à assurer quant au marché de la volaille.  Cette convention a été émargée par le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, Moumen Akli, et le directeur de l’ONA, Benzrara Hacen, dans les locaux du Groupement spécialisé dans la logistique et la production des aliments de bétail, Agrolog. La convention porte dans ses clauses, la décentralisation du partenariat entre les deux offices en l’élargissant au niveau local. Il s’agit essentiellement d’accorder le quitus aux entités locales représentant ces deux offices, en vue de leur permettre de se rapprocher encore plus de l’aviculture pour lui fournir, en hors taxe, des poussins à des tarifs ne dépassant pas 80 dinars. En contrepartie, les aviculteurs seront tenus par remettre leur production, les volailles, aux représentations locales de l’office, établis aussi bien à l’est qu’au centre et à l’ouest du pays. Aux fins de concrétiser cette convention, l’Office national d’aliment de bétail est appelé à mettre en place tous les moyens permettant l’approvisionnement des éleveurs, les avicultures. De son coté, le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole est appelé à sensibiliser les avicultures en les structurant dans les rangs de l’office national d’aliment de bétail.

Salim Abdenour

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