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Recherche scientifique : 57 milliards de dinars mobilisés en 7 ans

Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a souligné hier la détermination du Gouvernement à promouvoir le système de l’Enseignement supérieur en vue de former un capital humain et intellectuel en mesure de conduire la locomotive du changement vers le nouveau modèle économique.

« Nous sommes ici pour rendre à la recherche scientifique sa place primordiale dans le développement économique particulièrement et le développement national en général », a affirmé hier le Premier ministre. AïmeneBenabderrahmane intervenait lors de la cérémonie d’installation du conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), au centre international des conférences CIC Abderrahmane Rahal. Benabderrahmane précisera que « l’installation de cet organisme scientifique entre dans le cadre du processus d’édification des instances nationales conformément à la nouvelle Constitution de 2020 ainsi que la poursuite de la concrétisation des 54 engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ». Relevant l’importance du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies pour le développement, le Premier ministre a rappelé que « l’Etat a mis les moyens pour justement développer la recherche scientifique notamment via des budgets  estimés à 57 milliards de dinars. Des fonds mobilisés sur les sept dernières années ». En moyenne, précise Benabderrahmane, « la dépense sur la recherche scientifique et le développement a atteint près de 57 Mds de DA entre 2015 et 2021, soit une moyenne dépassant 8 Mds de DA par an » au titre du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (FNRSDT) outre « les affectations budgétaires au titre des budgets des départements ministériels et d’autres établissements étatiques ». Le Premier ministre relèvera à ce sujet que « l’Etat a pris en charge la totalité des dépenses en matière de financement de la recherches et également pour créer plusieurs infrastructures de recherche, à l’instar des laboratoires de recherche dont le nombre a atteint fin 2021, 1661 laboratoires, 29 centres de recherche, 43 unités de recherche, 24 stations d’expériences, sans omettre de citer les nombreuses plateformes technologiques, et les plateformes techniques et d’incubateurs ».

A ce sujet justement, Benabderrahmane n’a pas manqué de souligner « les avancées réalisées dans la recherche grâce à ces moyens mobilisés par l’Etat ». Une « évolution majeure » est constatée dans quelques centres de recherche, ajoute-t-il. Il citera les centres relevant de  l’Agence spatiale algérienne (ASAL) qui ont « franchi de grands pas à travers les différents programmes spatiaux nationaux élaborés et exécutés » et qui s’imposent comme des exemples à suivre dans le domaine de la recherche appliquée et de mise en place de mécanismes et d’outils stratégiques devant servir les secteurs vitaux dont l’agriculture. Des mécanismes qui permettent de mettre en place des  solutions pour, explique-t-il, « le suivi des ressources et la protection contre les risques naturels en sus d’autres domaines de caractère vital ». Parallèlement aux moyens financiers mobilisés, l’Etat, souligne le Premier ministre, « a accompagné le développement des ressources humaines ». Ce qui a permis, ajoute-t-il, « de réaliser des avancées notables via  l’augmentation du nombre d’enseignants membres des laboratoires de recherche, de près de 8.000 enseignants chercheurs en 2000 à environ 40500 enseignants à la fin de 2021 soit une hausse de plus de 400% ». 

« Le Gouvernement poursuit le travail de consolidation et de valorisation des acquis réalisés, notamment en matière d’amélioration de la qualité de la recherche scientifique, en poursuivant la mise en œuvre des projets inscrits dans le cadre des programmes nationaux de recherche, au titre de la période 2020-2026 », a indiqué M. Benabderrahmane.Dans ce cadre, le Premier ministre a fait état de « 124 projets de recherche validés, dans une première étape, parmi les recherches répondant aux exigences des projets qui constituent des priorités dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la sécurité énergétique et de la santé du citoyen ». « S’en suivra, en 2e étape, l’admission d’une 2e session de recherche qui englobe 150 recherches scientifiques dans les mêmes domaines vitaux qui concrétisent la sécurité nationale dans sa conception générale », a-t-il ajouté. Le Premier ministre a, en outre, indiqué que le Gouvernement œuvrait au titre de la mise en oeuvre de son plan d’action, à « poursuivre le soutien des spécialités techniques et des sciences exactes, après la concrétisation de la création des deux écoles supérieures en mathématiques et en intelligence artificielle ». Il s’agit aussi d' »accroître l’intérêt pour les startup, accompagner les porteurs d’idées, de projets innovants et de solutions intelligentes et à promouvoir l’entrepreneuriat, notamment en milieu universitaire, initier des mesures incitatives à l’instar de la simplification des procédures d’enregistrement des brevets d’invention, alléger le coût de dépôt et d’enregistrement et consolider leur protection », a-t-il précisé.L’Exécutif s’emploie aussi à l’activation de l’ensemble des dispositifs permettant la transformation des résultats de recherche vers le secteur socio-économique, notamment à travers la relance des centres d’innovation et de transfert de technologie, en sus de la promotion de l’activité de création de filières au niveau des établissements universitaires et de recherche en vue de permettre de mettre le produit et l’expérience scientifique à la disposition du secteur socio-économique, a ajouté le Premier ministre.

Kamel Nait Ameur

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