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Pénuries de médicaments : La présidence de la République lance une enquête 

Des enquêteurs de l’inspection générale de la présidence de la République traquent les parties à l’origine des pénuries constatées dans certains médicaments. L’enquête a été lancée à la demande du président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans l’objectif de faire la lumière sur ces pénuries « qui ne devraient pas exister », selon ses propos tenus d’ailleurs lors de sa dernière rencontre avec les représentants des médias nationaux et diffusée sur les radios et les télévisions nationales. Une rencontre durant laquelle,  il a fait savoir que «  l’Inspection générale de la présidence de la République est en train d’enquêter sur les raisons de ces pénuries qui ne devraient pas exister ». Qualifiant ces perturbations « d’anomalies », Abdelmadjid Tebboune a fait remarquer qu’ « il ne s’agit pas d’un problème de moyens matériels ou financiers, car nous avons de l’argent » ».

En fait, tout en rappelant que l’Inspection générale de la Présidence de la République a été créée à l’effet de mener ce genre d’enquêtes, le chef de l’Etat s’est engagé à  communiquer les résultats de l’enquête, une fois celle-ci terminée », précisant que « 37 inspecteurs de la Présidence de la République ont  été mobilisés » pour mener ce travail d’investigation outre les instructions données pour l’importation « dans l’immédiat » de médicaments en rupture de stocks dans l’optique de contrecarrer ces parties qui agissent dans l’ombre.

Pour rappel, durant l’année 2021 qui vient de s’écouler, un plan d’action a été mis sur pied par le du Gouvernement dans l’objectif de mettre en  œuvre le programme du président de la République. Celui-ci repose sur plusieurs axes dont l’un prévoit une « meilleure sécurité sanitaire » portée par le secteur de l’industrie pharmaceutique. Il vise à assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux via la mise sur pied d’un comité des médicaments essentiels, l’anticipation du traitement des programmes prévisionnels d’importation ainsi que l’exploitation de la nouvelle plateforme numérique pour le traitement des programmes de production et d’importation et le suivi en temps réel de la disponibilité et l’anticipation des éventuelles ruptures par l’observatoire national de veille sur la disponibilité.Toujours dans ce même souci  la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) avait, il ya une semaine », annoncé, par la voix de son directeur général, M. Ali Aoun, la mise sur pied d’un système de numérisation en vue de bien gérer les stocks et faire face aux ruptures de médicaments au niveau des hôpitaux. C’est un logiciel de régulation qui permet de « gérer le stock de médicaments à toute heure et dans tous les hôpitaux ». Des mesures ont également été prises pour éviter ces pénuries mais qui semblent buter sur des difficultés souvent imprévisibles. C’est ainsi que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait, en 2021, a procédé à la mise au point  de certificats de régulation et à l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour l’importation, ainsi que la création d’une plateforme numérique afin de traiter les programmes de production et d’importation. 

Akli Amor

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