Après les accusations de la FECAFOOT : Amara prend la défense de Belmadi
La dernière sortie médiatique de Djamel Belmadi continue de faire polémique un peu partout dans le monde.
Après la Fédération camerounaise, qui a menacé d’interpeller la FIFA après les propos « incendiaires » de l’entraîneur de l’Equipe nationale, en évoquant l’arbitrage du Gambien Bakary Gassama lors du match retour face au Cameroun à Blida, Belmadi, qui a décidé de poursuivre son aventure à la tête des Verts est sujet à une salve de critiques. Mais voilà qu’il a pu compter sur le soutien de Charaf Eddine Amara, président démissionnaire de la Fédération algérienne de football. Présent au tournoi de la presse à Alger, le futur-ancien président de l’instance fédérale a tenu à calmer le jeu en répondant au communiqué de la Fédération camerounaise (FCAFOOT) et remettre les choses dans leur contexte. Tout cela en défendant Belmadi, dont les déclarations ont, selon ses dires, « été mal-interprétées ». « Il n’y a rien dans les déclarations du sélectionneur national qui porte atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la Fédération camerounaise de football. Belmadi a usé de son droit de protestation contre un arbitrage scandaleux qui n’est pas à la hauteur d’une telle compétition. Il est de notre droit le plus absolu de le dénoncer », a déclaré Amara. Celui-ci ajoutera : « Nous avons introduis un recours et une réclamation. Mais à chaque fois, on n’a à aucun moment accusé la Fédération camerounaise ni son président Samuel Eto’o. Ce dernier est un ami que nous respectons, comme nous respectons la Fédération camerounaise. La FAF et l’Algérie étaient les premiers à avoir soutenu le Cameroun pour l’organisation de la CAN-2021 et Eto’o se souvient de ce que je lui avais dit. Ceci est une preuve du respect que voue l’Algérie et la FAF à toutes les associations du football africain. » Dans le même sillage, l’intervenant Amara a assuré que les déclarations du sélectionneur national ont été sorties de leur contexte : « Son discours a été tout simplement mal compris. Je le répète, à aucun moment nous n’avons douté de l’intégrité de la Fédération camerounaise de football », explique-t-il encore. Concernant les réactions de certains consultants français, sa réponse était claire en indiquant : « Je ne commente pas les commentaires. Que chacun assume la responsabilité de ses propos. Cela ne m’empêche pas de les dénoncer à chaque fois ». Selon des sources, la FAF devrait pondre une réponse à son homologue du Cameroune dans les prochaines heures.
Abderrahim Mahious