Cascades de démission au Bureau fédéral : Amara devant le fait accompli
Au niveau du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football, c’est l’implosion.
Comme rapporté sur ces colonnes, la démission de Rachid Gasmi, membre du BF, met celui-ci devant le fait accompli. Il est, dès lors, dissout de facto, puisque les membres ne sont que de 6, alors que le décret 14-330 stipule que le nombre doit être entre 7 et 13. Ainsi donc, ledit bureau, au même titre que le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, se dirigent droit vers la porte de sortie. Selon la réglementation en vigueur, le secrétaire générale est appelé à gérer les affaires courantes jusqu’à la tenue d’une assemblée générale élective. Mais voilà que Amara, qui s’accroche plus que jamais à ce poste, cherche une solution. Et celle-ci, selon des sources, a été recherchée, dans un premier temps, chez les démissionnaires. Il a tenté de convaincre Rachid Ouakli, Yacine Benhamza et Djilali Touil de revenir, eux qui ont choisi de revenir à leurs Ligues respectives, en application du décret 21-60 sur le cumul de postes. Mais les concerné ont botté en touche, d’autant plus qu’ils avaient remis leurs démissions du BF et celles-ci ont été actées, selon un communiqué de la FAF sur son site officiel. Une autre tentative aurait traversé l’esprit de Amara, à savoir celle des membre suppléants. Mais là encore, une blocage fait que cette procédure ne peut se faire. En effet, pour intégrer ces membres, la procédure doit être actée par le Bureau fédéral. Mais comme ce dernier ne peut siéger, ni délibérer, l’intégration des membres en question ne peut se faire. Ainsi donc, le blocage est de toutes parts et Amara ne trouve plus de solutions. Et l’étau se resserre sur lui après la dernière déclaration du ministre de la Jeunesse et des Sports qui a bel et bien confirmé que le Bureau fédéral est dissout. D’ailleurs, est à en croire des sources, la tutelle a demandé au SG de lui remettre dans les meilleurs délais la liste des démissionnaires du BF ainsi que les différents PV. Le ministre veut agir au plus vite afin, surtout, de mettre un terme à cette « mascarade » au sein d’instance fédérale, devenu, s’accorde-t-on à dire, la risée.
Abderrahim Mahious