Manu, Shlomo, les jeunes et les vieux…
Après Benalla, et à défaut d’Enrico Macias, Manu nous sort son Shlomo le rabbin qu’il ramènera avec lui, bien tapi dans la soute à bagages, pour visiter le pays de ses parents. « Inahi el wahch » comme dirait l’autre ! Oui, avec Manu il est toujours question de nostalgie à tel point qu’il refuse de parler d’histoire ou de revisiter « sa » mémoire. Manu est un homme avenant qui aime les jeunes Algériens…chez eux et à qui d’ailleurs il compte s’adresser particulièrement quand il sera en Algérie. Et nous donc, les petits vieux ? Il ne voudrait pas des fois nous parler comme ça on lui racontera en puisant dans notre mémoire collective, ce qui nous est arrivé et pourquoi on a dû souffrir des années durant d’analphabétisme, de mal-vie et autant de souffrance. Ça pourrait être intéressant pour lui qui n’a pas vécu les folles années 50 du twist à la gégène qu’on a dû subir jusqu’à 1962. Les jeunes, eux, ils vont lui parler de visa. Je les vois d’ici comme je le vois aussi leur rétorquer que la France ne peut pas tous les accueillir mais choisira les meilleurs une fois leur cursus universitaire terminé. Du pain béni qui me rappelle le fameux adage bien de chez nous « khobz eddar yaklou el barrani ». Mais bon, je crois que les jeunes enfants qu’ils étaient ont grandi depuis et savent que Darmanin est là pour veiller à les réexpédier dar dar At home, en Algérie et qu’au final ils se disent que celui qui trouve que chez les autres c’est bien mieux que chez soi, prie pour que la foudre s’abatte sur son toit !