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Sommet arabe : Un espoir de réconciliaition pour les Libyens

A J-9 de l’ouverture du Sommet arabe d’Alger, les espoirs et aspirations de réconciliation interarabe, et plus encore entre les citoyens de pays divisés par les calculs géopolitiques étroits s’affichent et se font plus pressants. Il est vrai que la conférence de réconciliation inter-palestinienne, tenue il y a quelques jours à Alger, en amont du Sommet arabe, et qui s’est soldée par la déclaration historique d’Alger qui a scellé la réunification des rangs arabes, ouvre de nouvelles perspectives et permet l’espoir pour de nombreux peuples arabes. Au-delà de la réactivation de l’initiative arabe de paix, laquelle sera au cœur du Sommet d’Alger, les espoirs de réunifications et de réconciliation pour certaines nations en crise deviennent possible. C’est le cas pour les Libyens qui espèrent que le Sommet arabe d’Alger puisse contribuer au règlement des conflits internes en Libye. Un espoir clairement affiché, il y a quelques jours par le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Kouniqui a dit voir « avec optimisme » le prochain Sommet arabe organisé par l’Algérie dont il souhaite qu’il « contribuera au règlement de la crise libyenne et des conflits internes et externes ». » Et d’ajouter: « nous souhaitons que les dirigeants réunis à ce Sommet puissent surmonter les divisions et divergences de la position arabe autour du dossier libyen ». Une position réaffirmée hier par le journaliste et chercheur libyen en Constitution, Mohamed Mahfoudh. Celui-ci a affirmé que « la place de la Libye pour l’Algérie » fera que le dossier libyen aura une place de choix lors du Sommet d’Alger par rapport aux précédentes sessions. Celui-ci a assuré que c’est « une occasion rêvée se présente, l’Algérie qui conduit le sommet a les moyens d’emprunter des voies jamais explorées ».Le sommet arabe, prévu les 1er et 2 novembre prochain, se tient dans un contexte positif et de nouvelles donnes sur la scène arabe, a-t-il expliqué, citant notamment « le règlement de plusieurs différends arabes qui ont marqué les précédentes éditions ». »Le niveau de représentation et la confirmation de participation de l’ensemble des pays conviés témoignent de la force de la diplomatie algérienne qui a réussi à aplanir plusieurs différends à la faveur d’un plan aux contours clairs devant permettre à l’organisation de jouer un rôle efficace dans plusieurs dossiers épineux », a-t-il ajouté.C’est une autre preuve, poursuit le journaliste libyen, de la capacité de l’Algérie de « conduire ce sommet vers la réalisation d’objectifs jamais atteints, et l’activation du mécanisme de l’action arabe commune ».Pour sa part, le journaliste Maher Echaar a formé le vœu de voir le 31e sommet arabe contribuer à l’unification et au règlement des différends dans la région arabe, souhaitant voir l’Algérie entreprendre les initiatives concernant ce dossier, notamment la crise libyenne. »La scène libyenne fonde de grands espoirs sur l’Algérie lors de ce sommet en ce qui concerne le dossier libyen pour unifier les positions arabes autour de cette question », a-t-il indiqué. »Les Libyens nourrissent l’espoir de voir la Ligue arabe concourir ctivement au soutien des institutions légitimes du pays face aux différents problèmes sécuritaires et criminels », a ajouté M. Echaar.

Chokri Hafed

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