L’Agence algérienne pour la promotion des investissements : 146 projets d’investissement déjà enregistrés
La nouvelle loi sur les investissements semble avoir insuffler une nouvelle dynamique économique a avec le retour des initiatives notamment pour ce qui de l’investissement national. En ce sens, l’Agence algérienne de promotion des investissements, a délivré en un peu plus d’un mois de son installation pas moins de 146 certificats d’enregistrement de nouveaux projets d’investissement, dont deux projets dans le cadre de partenariat avec des investisseurs étrangers. C’est du moins ce qu’a indiqué hier à partir de Souk Ahras, le premier responsable de la nouvelle agence dédiée à la promotion de l’investissement, Omar Rekkache. C’est au cours d’un colloque consacré à la nouvelle loi sur l’investissement que le DG de l’AAPI a mis en avant la nouvelle dynamique qui empreint le rythme des investissements en Algérie. Il a ainsi précisé que les projets déjà enregistré au niveau de l’agence dont il a la charge permettront à terme de créer 3 865 nouveaux emplois directs. Et d’ajouter que des dizaines d’autres projets qui recevront leurs certificats d’enregistrement dans les prochains jours après avoir accompli les démarches administratives y afférentes. Omar Rekkache explique aussi que l’AAPI, à travers ses guichets unifiés décentralisés et le guichet unique pour les grands projets et les investissements étrangers, connaît une très forte affluence des investisseurs, des investissements étrangersafin de s’enquérir des procédures ainsi que des opportunités d’investissement disponibles. Des investisseurs qui n’ont pas manqué d’exprimer leur désir d’enregistrer leurs projets, assure-t-il.
Il a également indiqué que l’agence travaille actuellement à l’épuration du portefeuille d’investissements dont elle a hérité de la défunte Agence nationale pour le développement des investissements, y compris ceux qui relevaient de la compétence du Conseil national de l’investissement, dont un très grand nombre de projets qui ont été enregistrés plusieurs il y a quelques années. Il a soulevé dans ce contexte la problématique liée aux prorogations successives et « déraisonnables » des délais de certains projets ayant bénéficié des avantages ANDI. Il a dans ce sens souligné que la loi sur l’investissement met fin aux prorogations interminables des délais de réalisation des projets, expliquant que la prorogation des délais d’intervenait qu’après la prise en compte des raisons qui justifient le retard de réalisation, notamment la bureaucratie administrative et la lenteur des procédures, notamment la délivrance du permis de construire.
Hocine Fadheli