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Clôture des travaux du colloque international sur la géopolitique de l’extrémisme : La lutte contre l’extrémisme en débat

Les travaux du colloque international organisé sous le thème « La géopolitique de l’extrémisme: origines, menaces, défis et mécanismes de lutte », ont pris fin hier  à Alger, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Le colloque, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée hier, par Monsieur le Général d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire au Cercle national de l’Armée, à Beni-Messous, a vu la présence de membres du Gouvernement, de hauts cadres de l’Etat, de Généraux-Majors, ainsi que des professeurs et experts algériens et étrangers », ajoute le communiqué du MDN, relevant que « les travaux de la première journée se sont poursuivis par une allocution prononcée par le Général, Directrice générale de l’Institut des Hautes études de sécurité nationale aux termes de laquelle elle a mis l’accent sur l’importance du thème de ce colloque et les objectifs escomptés ».

De son côté et lors de son intervention à l’ouverture du colloque, « le Pr Amhand Barkouk a mis la lumière sur la géopolitique de l’extrémisme à l’ombre des mutations mondiales actuelles », alors que « le Dr. Youssef Belmehdi, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a souligné lors de son intervention relative à la stratégie adoptée par l’Algérie dans la lutte contre l’extrémisme, que la prolifération de ce phénomène à travers la majorité des pays du monde, requiert une stratégie de lutter et de mettre en place des mécanismes pour y faire face ».

Les travaux du colloque ont été « marqués par un ensemble d’interventions présentées par des professeurs et experts algériens et étrangers, qui ont mis la lumière sur le phénomène de l’extrémisme multidimensionnel et ses répercussions sur la sécurité et la stabilité dans le monde, notamment, dans les pays arabes et en Afrique », indique le communiqué, ajoutant que « les travaux du premier jour ont été clôturés par deux ateliers sur les mutations géopolitiques, la prévention et la lutte contre l’extrémisme ».Les travaux de ce colloque dans sa seconde journée se sont poursuivis par « les interventions des professeurs et experts articulées autour des différents mécanismes constitutionnels, juridiques, médiatiques et religieux permettant de prévenir l’extrémisme sous toutes ses formes », a relevé la même source, soulignant que « l’accent a été mis sur l’expérience de l’Algérie face à ce phénomène, ainsi que sur l’approche médiatique et le rôle de la diplomatie algérienne dans ce domaine ». »Les travaux du colloque ont été clôturés après des interventions ayant contribué à mettre en place une vision globale sur les dimensions du phénomène de l’extrémisme et les mécanismes pour y faire face », a conclu la même source.

Pour rappel, lors de son intervention à l’ouverture des travaux du colloque, le Chef de l’État-major de l’ANP a souligné que l’Algérie a « réussi à mettre en échec les stratégies sournoises qui, au moyen du terrorisme, ciblaient l’existence même de l’Etat ».« En effet, l’Algérie a vaincu le terrorisme seule, grâce à la mobilisation de ses citoyens, de son Armée nationale populaire et de ses institutions, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience avérée dans la lutte et la prévention contre ce phénomène, aussi bien sur le plan opérationnel que sur celui du développement d’une approche nationale homogène et multidimensionnelle », a-t-il soutenu. Il a également souligné que « l’extrémisme est un phénomène dont les origines remontent très loin dans l’histoire. Évolutif et complexe, ce dernier prend plusieurs formes d’expression, fondées sur des idéologies variables, dans le temps et l’espace, mais qui ont en commun la fausse croyance de détenir la vérité, l’intolérance, la haine et la violence qui évolue, parfois, jusqu’au terrorisme ». »Le phénomène de l’extrémisme ne peut être attribué à une religion, une société ou une idéologie quelconque. De même, la mauvaise mise en œuvre d’idées et de convictions peut évoluer vers des processus qui menacent l’identité, la pensée et même la stabilité des Etats », a-t-il ajouté. Enfin, le Général d’Armée a indiqué que « la diplomatie algérienne a contribué à la sensibilisation de la communauté internationale quant à la nature criminelle du terrorisme, à travers un nombre d’accords et d’initiatives entreprises à l’échelle régionale et internationale, ainsi que les résolutions onusiennes, plaidant pour la mutualisation des efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le tarissement de ses sources de financement. Le but de ces initiatives étant d’endiguer la menace terroriste et sa prolifération ».

R.N.

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