Numérisation du secteur de l’enseignement supérieur : La signature électronique en vigueur dès le 2 janvier
L’accélération du processus de numérisation est l’un des objectifs du secteur de l’enseignement supérieur. Un objectif sur lequel ne cesse d’insister le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à chacune de ses sorties. Hier encore et à l’occasion de l’inauguration d’un établissement annexe à caractère économique au niveau de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU), Kamel Baddari a réaffirmé les priorités du secteur en la matière en souligné que son secteur « a élaboré un plan principal composé de 102 projets ou programmes numériques visant à atteindre Zéro papier », indiquant que l’EPAU prône déjà cette politique de Zéro papier en faisant recours aux moyens modernes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement. Il a également annoncé « l’entrée en vigueur à compter du 2 janvier prochain, de la signature électronique », estimant que cette procédure constituera « un saut qualitatif en matière de numérisation de la gouvernance du secteur ».
Cette sortie a également été l’occasion de revenir sur l’ouverture de l’Université son environnement économique, notamment les projets de création du bureaux d’études rattachés aux universités capables de contribuer à l’analyse économique et l’analyse des marchés et l’étude de projets. Ainsi, et concernant le premier bureau d’études à l’école, M. Baddari a affirmé que cette inauguration « sera suivie de la création d’autres bureaux au niveau de différents établissements universitaires ».L’inauguration, rappelle-t-il, s’inscrit dans le cadre des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à donner la liberté académique aux établissements universitaires pour la création des bureaux d’études commerciaux, en considérant « la recherche scientifique et l’innovation comme deux piliers du développement économique ».Cela entre également dans le cadre de l’orientation de l’école vers le leadership, la formation et la recherche scientifique, pour « garantir le rapprochement avec l’environnement socioéconomique, et tirer profit de l’innovation dans la transformation technologique », a-t-il ajouté.Pour M. Baddari, le lancement de ce type de bureaux apportera « une valeur ajoutée dans l’objectif de transformer l’innovation et le produit cognitif en un service commercialisable ».Pour sa part, la directrice de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU), Kahina Amel Djiar a indiqué que la création de cet établissement visait la valorisation de l’activité scientifique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’EPAU outre la promotion de l’esprit entrepreneurial chez les nouveaux diplômés et les start-up.Il s’agit aussi d’assurer des services en fonction des activités de l’Ecole, a-t-elle ajouté, citant à titre d’exemple « la recherche scientifique, la formation, les manifestations scientifiques et d’autres services relatifs à l’architecture et l’urbanisme ».
Hocine Fadheli