Appel à se positionner en faveur de la cause palestinienne face à l’entité sioniste
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a appelé, hier à Alger, les pays arabo-musulmans à se positionner, tel un seul homme, en faveur de la cause palestinienne face à l’entité sioniste, affirmant que l’Algérie s’attelait à travers la 17e conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) à définir les positions et engagements des pays participants face à cette situation.Dans ce contexte, M. Goudjil s’est dit fier de la position algérienne envers la cause palestinienne, rappelant la citation du défunt Président Houari Boumediene, « nous serons toujours avec la Palestine, qu’elle ait tort ou raison ».Evoquant les points communs entre le combat du peuple palestinien et celui qu’a mené le peuple algérien contre « l’extermination » dont il était victime durant 132 ans d’occupation française, avec comme prix de son indépendance 5.400.000 martyrs, M. Goudjil a souligné que pour les deux peuples il s’agit d’une « question de décolonisation ».Le président du Conseil de la nation a appelé par la même, le peuple palestinien à « unifier ses rangs », une idée pour laquelle l’Algérie a mené un long combat qui a été couronné par la signature par les factions palestiniennes de la « Déclaration d’Alger » dans le cadre de « la Conférence d’unification des rangs palestiniens, initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».Réitérant l’importance pour le peuple palestinien que ses rangs soient unifiés, le président de la chambre haute du Parlement a rappelé que l’Algérie, « et en dépit de toutes les crises qu’elle a connues, notamment durant la décennie noire, a su préserver sa libre parole lors des fora internationaux ». »Ce que nous vivons actuellement, nous interpelle quant à l’impératif de revoir la méthode adoptée par les pays du Mouvement des non-alignés (MNA) », a souligné M. Goudjil, rappelant l’importance de préserver « les principes qui contribuent au dialogue et au rapprochement ». « Nous devons rester libre dans nos positions politiques sans diktat aucun », a-t-il martelé.M. Goudjil a, également, appelé les parlements arabes, islamiques et africains à faire entendre leur voix dans l’Assemblée générale des Nations unies.
R.N.