Les attaques à la seringue inquiètent les parents d’élèves : Des enquêtes ouvertes dans plusieurs wilayas du pays
Des élèves dans plusieurs wilayas du pays sont victimes d’attaques à la seringue, par des inconnus qui opèrent à proximité les établissements scolaires du primaire.
Plusieurs cas ont été enregistrés ces dernières 48 heures chez des écoliers du primaire à Blida, Tiaret Oran, Naama Ain Defla et Jijel. Cette attaque à la seringue ciblent des écoliers âgés entre 7 et 11 ans. Une situation qui suscite les craintes des parents qui attendent, en grand nombre, leurs enfants devant les portails des établissements scolaires. Par ailleurs, des enquêtes ont été ouvertes par les services compétents pour identifier les auteurs et les motivations de ces actes criminels. Des cas onté été recensés à Ain Sefra (wilaya de Naama) et Frenda (wilaya de Tiaret). Dans un communiqué, le procureur de la République de Tiaret a fait savoir que les éléments de la Gendarmerie nationale de la commune de Sidi Bakhti ont reçu un appel téléphonique, lundi, de la part d’un parent d’élève lequel a affirmé que son fils a été piqué à la sortie de l’école, à midi, par une femme portant un Djilbab au niveau de sa main droite. Selon la même source, l’enfant a été transporté par son père à la polyclinique de Sidi Bakhti où les examens nécessaires ont été effectués. Suite à quoi, selon le même communiqué, le procureur de la République près le tribunal de la wilaya de Tiaret a ordonné l’ouverture d’une enquête et l’arrestation de tous les suspects qui pourraient avoir piqué l’élève du primaire au niveau. Notons qu’au total cinq élèves âgés entre 7 et 10 ans ont piqués dans la wilaya de Tiaret. Autres lieus, même acte enregistré à Boufarik et à Birtouta ( wilaya de Blida), où deux fillettes de 8 ans ont été piquées de la même manière. Un communiqué émanant du procureur de la République près le tribunal de Boufarik a fait état de deux plaintes déposées successivement le 26 février dernier et le 3 mars en cours par les parents de deux filles, l’une à Boufarik et l’autre à Birtouta. Selon le communiqué, les signalements donnés par les deux fillettes sur la personne qui les a piquées sont identiques. Il s’agirait d’une même femme, laquelle porte un djilbab et un niqab. La même source a fait savoir qu’une enquête est en cours, afin d’identifier les auteurs et déterminer les motivations de ses actes. Dans le même contexte, les éléments de la Sûreté nationale d’Arzew (Oran) ont arrêté une personne en train de tenter de piquer des enfants avec des seringues. Les mouvements suspects de l’accusé remarqué par les services de sécurité ont permis son arrestation en flagrant délit. Soumis à l’enquête, le prévenu s’est avéré un charlatan. Rappelons que la wilaya d’Oran a enregistré deux cas à Arzew et Mohgan. D’autres cas similaires ont été enregistrés dans la wilaya de Jijel où un élève de l’école Ben Chouikh dans la commune Bouraoui Belhadef (Jijel) a été piqué à l’aide d’une seringue, a rapporté une source médicale. L’enfant a été transféré au centre de santé où il a subi les soins nécessaires. Selon la même source, l’enfant a confirmé avoir été piqué au bras à l’aide d’une seringue, par une personne qui s’est aussitôt enfuie. Il a ensuite être évacué à l’hôpital Bachir Mentouri d’El Milia, où il a été placé sous surveillance médicale, après avoir été soumis à des analyses pour déterminer la nature de la substance qui lui a été injectée, a fait savoir la même source, en soulignant que l’état de santé de l’enfant est stable. Selon notre source, un premier cas a été enregistré il y’a deux jours. Un élève de la même école a été, nous dit-t-on, piqué au bras par un inconnu non loin de l’école. L’enfant a été transféré à l’hôpital où il a été pris en charge médicalement. Les services de sécurité ont été mobilisés et une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs. Il est à signaler que jusqu’à la mise sous presse, le phénomène gagne d’autres wilayas du pays. Hier mercredi, un autre cas a été enregistré dans la wilaya d’Ain Defla. Un élève en deuxième année au collège Mohame El Khames, à Khemis Miliana, a été piqué par une femme à la poitrine. L’élève a été transporté à l’hôpital immédiatement où il a été pris en charge par des équipes médicales. En attendant que le mystère soit percé, les autorités judiciaires et les services de sécurité insistent à ce que la vigilance soit de mise. Pour cela, tout mouvement suspect doit être signalé le plus vite possible afin que les auteurs soient arrêtés.
Sofia Chahine