Économie

Classement des 500 plus grandes entreprises africaines : Sonatrach indétrônable

La Compagnie nationale des hydrocarbures vient, une nouvelle fois, de se placer en tête des 500 plus grandes entreprises africaines. Sonatrach qui occupe cette place depuis l’institution du classement par le magazine Jeune Afrique est ainsi indétrônable et fait la seule la course en tête suivie de très loin par le groupe énergétique sud-africain Eskom et l’entreprise pétrolière nigériane Nigerian National Petroleum Corp, selon le classement qui prend en considération deux indices économiques majeurs, notamment le chiffres d’affaires. Sonatrach se détache ainsi largement avec un chiffre d’affaires de plus de 34,4 milliards de dollars en 2021, contre un peu plus de 15,4 milliards de dollars pour chacun de ses poursuivants. Aussi, une autre filiale de la Sonatrach figure en bonne place dans ce classement. Naftal a, pour sa part, gagné la 6e place du classement des entreprises les plus importantes de la région nord-africaine.

Selon Jeune Afrique Sonatrach figure comme à son habitude en première place de ce classement. « Le géant algérien voit son activité à l’export en dollars augmenter de 75 % » dans un contexte de remontée des cours des hydrocarbures, note-il. Il faut cependant noter que grâce à la diversification de ses investissements, Sonatrach a toujours su maintenir et consolider sur son marché de base, malgré les fluctuations sur ce dernier et investir d’autres marchés. Il est utile de rappeler dans ce contexte que la Sonatrach prévoit un plan d’investissement de 40 milliards de dollars, dont 30 milliards USD dans l’amont. L’objectif est de consolider sa production d’hydrocarbures et notamment de gaz, de porter les exportations de gaz à 100 milliards m3 à l’horizon 2027, de développer la production de GNL, de GNL vert, d’hydrogène vert et d’ENR.

Notons que pour réaliser son classement des entreprises africaines sur la base de leur chiffre d’affaires, Jeune Afrique a compilé les données de plus de 1 200 entreprises sur leur exercice 2021. Seules celles juridiquement présentes sur le continent, les holdings et leurs filiales sont prises en compte dans ce Top 500, à quelques exceptions près dans le secteur extractif où les entreprises sont parfois cotées hors d’Afrique.

Chokri Hafed

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