Société civile : Le dialogue avec l’administration et les collectivités locales en question
Le Président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC) Noureddine Benbraham a souligné, samedi lors du forum de la société civile pour le dialogue, la citoyenneté et le développement local tenu à Tamanrasset, l’importance du renforcement de la communication et la coordination entre la société civile, les institutions et organismes administratifs et les élus en vue de prendre en charge, pour un meilleur développement, les doléances formulées par les citoyens dans divers secteurs dont l’habitat, l’éducation et l’enseignement ». « Le nouveau code de la commune, à promulguer dans les jours à venir, prévoit tout un chapitre impliquant la société civile dans le développement des mécanismes permettant un dialogue sociétal et le renforcement de la démocratie participative », a expliqué M. Benbraham. Il a ajouté que « la consultation nationale, lancée dernièrement par l’observatoire et ciblant cinq axes, permettra d’améliorer la performance de la société civile en se référant au code des associations, l’examen des mécanismes de financement de l’action associative, la consolidation de la place locale de la société au travers la formation et l’entrainement des membres des associations ».
Benbrahem a également indiqué que « la nouvelle stratégie de l’ONSC, axée sur la formation et l’entrainement, permet à la société civile de mener un dialogue de proximité durable par souci de prendre en charge les multiples préoccupations des citoyens ». « Un dialogue libre et responsable à même de façonner la conscience sociétale », a affirmé M. Benbraham, avant de mettre l’accent sur l’impératif d’adopter un modèle civique permettant de « prendre en charge des projets associatifs constructifs imbus de valeurs nationales et d’œuvrer à la consécration de la paix dans la société, un des objectifs du dialogue ». Soulignant que la wilaya de Tamanrasset compte 1.022 associations communales, et 93 autres de wilaya, le wali de Tamanrasset, Mohamed Boudraâ, a indiqué que ses services œuvrent à coordonner entre divers acteurs de la société civile « en vue d’une meilleure prise en charge, proportionnellement aux moyens disponibles, des diverses préoccupations du mouvement associatif ». La rencontre qui a regroupé les représentants du mouvement associatif local et de la société civile a été mise à profit pour présenter des suggestions en vue de la création d’une plateforme numérique locale devant permettre de suivre la cadence des projets de développement en cours et permettre au citoyen de s’en enquérir et de trouver de nouvelles formules de subventionnement des actions associatives.
Hocine Fadheli