Retombées des inondations sur le secteur agricole : Une commission d’évaluation des dégâts est à pied d’œuvre
Afin recenser les exploitations agricoles impactées par les dernières intempéries, une commission d’évaluation et de recensement a été dépêchée sur le terrain.
Au lendemain des intempéries qui se sont abattues sur plusieurs wilayas du pays, occasionnant des inondations dans plusieurs wilayas du pays, dont Annaba entre autres, une commission d’évaluation a été mobilisée pour évaluer et recenser les dégâts occasionnés au secteur agricole. L’opération s’inscrit, notons-dans le cadre du processus d’indemnisation par l’État, des agriculteurs touchés par les inondations. Un recensement précis est mené sous la supervision d’une équipe technique à travers les zones agricoles touchées par les récents aléas météorologiques afin d’évaluer les pertes enregistrées et de déterminer le nombre d’exploitations agricoles touchées, notamment celles se trouvant aux abords des oueds. Le recensement des dégâts par cette commission va permettre d’éviter les fausses déclarations des opportunistes qui, à chaque occasion, tentent de frauder pour bénéficier de l’indemnisation de l’État. L’aide de l’État est destinée aux agriculteurs et propriétaires d’exploitations agricoles qui ont été fortement touchés par les inondations. Au-delà, ce travail de recensement et d’évaluation des dégâts des intempéries, va permettre aux membres de cette commission d’établir un pronostic sur les quantités prévisionnelles des récoltes attendues pour cette saison agricole. Il est à souligner que, la wilaya d’Annaba a échappé au scénario qui a touché d’autres wilayas à l’instar de Tipaza où les dégâts restent considérables. Pour l’heure, nous savons déjà que les exploitation de blé tendre, de pomme de terre, de tomate et de légumineuses, ont été sérieusement impactées par les inondations. Le niveau d’eau à atteint les 104 mm dans la région d’Annaba, ce qui n’est pas anodin surtout en cette période de l’année habituellement destinée à la maturation et à la récolte des produits de la terre. Les producteurs de fruits ne sont pas en reste, puisque les fruits pour la plupart déjà mûrs au moment des inondations, ont été totalement abîmés par l’humidité et sont en majorité impropres à la consommation.
Sofia Chahine
