Ligue des champions : Après Madjer, Mahrez marque l’Histoire
Le capitaine des Verts, Riyad Mahrez est devenu samedi soir le deuxième joueur des Fennecs à soulever la Ligue des Champions après l’iconique Rabah Madjer, buteur en finale et vainqueur en 1987 avec le FC Porto.
Décrochant sa première C1, sans jouer une minute lors de la finale samedi soir, le capitaine des Verts s’offre un nouveau trophée majeur, remplissant son palmarès déjà bien garni. Le Citizen avait déjà tout gagné en Angleterre avec Leicester puis les Skyblues. Il est maintenant sur le toit de l’Europe. Il a d’ailleurs fêté dignement le titre. D’ailleurs Pep Guardiola n’a pas manqué de féliciter son joueur pour son apport dans le groupe, avec une belle étreinte sur la pelouse d’Istanbul.
Sacré champion d’Europe pour la première fois de son histoire, samedi, Manchester City a affirmé sa domination en Europe. Mais pour le club, son entraîneur Pep Guardiola ou ses propriétaires ce n’est certainement qu’une étape, pas un aboutissement. « Là, tout de suite, je n’ai aucune énergie pour penser à la saison prochaine », a admis le Catalan au micro de BT Sport, immédiatement après le match, se disant « fatigué, calme et satisfait, évidemment ».
Présent à Istanbul pour assister pour la deuxième fois seulement à un match officiel des Citizens depuis qu’il les a rachetés, le Cheikh Mansour ben Zayed Al-Nahyane, vice-président des Émirats arabes unis, s’est pourtant immédiatement projeté vers l’avenir dans un message, dimanche. « Remporter la Ligue des champions 2023 est une concrétisation significative de notre ambition à long-terme de devenir l’une des références mondiales comme club de football. Cela fixe la mesure de nos succès futurs », a-t-il souligné à l’adresse de ceux qui pensent que ce succès va émousser l’ambition de City. Les Sky Blues n’ont pas accumulé 7 titres de champions, trois Coupes d’Angleterre, six coupes de la Ligue, et désormais une « coupe aux grandes oreilles » en 12 ans sans un appétit féroce de victoire. Certains observateurs pensent qu’Abou Dhabi pourrait adopter une gestion plus prudente, d’autant que le club reste sous la menace des 115 accusations d’infractions financières entre 2009 et 2018 lancées en février par la Premier League.
R.S.