Mimi et Bibi ou quand l’âne se frotte à l’âne
Vivant, Allah yarhmou, Kadhafi aurait lancé son grand « Tozz » hachekoum pour la « reconnaissance » de Bibi de la prétendue « souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental ». Le monde aurait rit à gorge déployée tant la blague est bonne. Je l’aurais même imaginé en train de faire des moulinets pour illustrer sa leçon d’histoire-géo et en écritures saintes aux deux nuls qui semblent se réjouir d’avoir contracté ce marché de dupes passé entre le supposé président du comité Al-Qods et l’entité la moins reconnue au monde. En manque de légitimité, Mimi, « Amir el moueminine », de retour de son parisien exil éthylique reconnaissant en contre partie « l’Israélité » de la Palestine aurait fait les choux gras de Mouammar ! Et puis, comment donc une entité elle-même illégale, peut-elle attester de la légitimité d’un tel sur untel ? Dans quelle langue Bibi compte adresser cette « reconnaissance » aux Nations unies qui exigent de lui de reconnaître aux Palestiniens le droit de vivre dans leur Etat avec la ligne verte de 1967 comme frontière et à l’autre, le Mimi là, de respecter le droit international et laisser le peuple sahraoui choisir son destin. Les deux colonisateurs devraient plutôt faire profil bas.