« J’nah ighany w j’nah irroud aalih »
Il est vraiment grand temps pour la presse algérienne d’identifier les siens et déterminer qui est qui. Par les temps qui courent c’est tout le monde qui se prétend journaliste et « opposant » algérien, même les habitants de Oujda. Allez donc comprendre ce schmilblick ! Comme cette poule qui s’extasie à la vue de ses œufs, Hespress s’émerveille des déclarations d’un imposteur. Bravo, quel professionnalisme ! En plus, ça donne des entretiens, porte des jugements, fait des commentaires et des critiques avec juste un téléphone et un compte sur Youtube à l’image de ce Oualid Kebir. Ainsi donc ce pseudo journaliste autoproclamé livre ses impressions à un canard boiteux sur « la langue corporelle » de Tebboune qui lui a semblé « gêné » par la question de la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par une entité elle même non reconnue ! Meskine, « J’nah ighany w j’nah irroud aalih ». Comment Tebboune peut-il donner du crédit à une « promesse » faite par un marchand de rêve et comment donc peut-il donner une quelconque légitimité à des propos insensés venant d’une entité illégitime, tout comme le commentateur ? Comment peut-elle donc à son tour reconnaître la légitimité d’autrui ? Dans toute cette litanie kafkaïenne que les porte-voix du palais veulent imposer, une chose est claire. Ce qui gêne le plus et qui reste en travers de la gorge du roitelet comme une arête de poisson, c’est bien ce deal de honte qu’il a passé avec les Shlomo et qu’on lui rappelle à chaque fois.