Vol au parc de l’EPIC Annaba Propre : L’ex-Directeur général placé sous contrôle judiciaire

Le juge d’instruction près le tribunal d’Annaba, a ordonné ce lundi, le placement de l’ex-directeur de l’EPIC Annaba Propre et un employé sous contrôle judiciaire, apprend-on de source juridique, alors qu’un agent de la sécurité a été placé sous mandat de dépôt, sur ordre du même magistrat instructeur, a ajouté notre source. La genèse de l’affaire remonte à la fin de 2022, lorsque 40 moteurs d’embarcations, sur un total de 100 unités saisies, par les garde-côtes de la wilaya d’Annaba, lors des différentes opérations d’interceptions des groupes de candidats à l’immigration clandestine, ont été portés disparus des hangars du parc de l’EPIC, sis l’ex-SNLB. Une enquête avait été ouverte par les éléments de la gendarmerie nationale d’Annaba. Après plus d’une année, le mystère de la disparition des 40 moteurs a été finalement percé, mettant, dans un premier temps, en cause trois individus, à savoir, l’ex-directeur de l’EPIC , un employé du même établissement ainsi qu’ un agent chargé du gardiennage. Les investigations engagées par les services de sécurité ont fini par mettre à nu l’implication des trois prévenus. Arrêtées, les trois présumés mis en cause, ont fait l’objet d’une enquête qui a confirmé leur implication dans le vol de 40 moteurs d’embarcations. Déférés par devant le magistrat instructeur les mis en causes ont fait l’objet de mesures judiciaires, à savoir le placement en détention provisoire et le placement sous contrôle judiciaire. Poursuivant leur enquête, les limiers de la gendarmerie nationale, relevant du groupement de la wilaya d’Annaba, sont parvenus à identifier deux autres complices, a ajouté la même source. Jusqu’à la mise sous presse, pas moins de 5 impliqués dans cette affaire ont été arrêtés et placés sous contrôle judiciaire. Alors que l’agent du gardiennage, principal auteur du vol a été placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, selon les précisions apportées par la même source, le matériel marin saisi par les garde-côtes relevant de la marine nationale, au titre des moult opérations de mise en échec d’immigration clandestine, sont entreposés dans le parc de l’EPIC Annaba Propre. Car, nous précise-t-on, le matériel revient de facto à la propriété des services des domaines.

Sofia Chahine