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Projet de confiscation des biens de l’Ambassade d’Algérie au Maroc : Des partis politiques dénoncent

Des partis politiques ont dénoncé énergiquement le projet de confiscation des biens de l’Ambassade d’Algérie au Maroc, qualifiant ce comportement d’ »hostile et de provocateur et contraire à toutes les lois et conventions internationales ». Dans ce cadre, le parti du Front de libération nationale (FLN) a affirmé que « le comportement irresponsable et stupide du makhzen, en procédant à la confiscation des biens de l’Ambassade d’Algérie à Rabat, constitue une flagrante violation du droit international et un vol qualifié des représentations diplomatiques d’Etats souverains », ajoutant qu’il s’agit « d’une grave atteinte aux chartes, lois et conventions internationales ». Qualifiant cet acte d' »irréfléchi et d’irresponsable », le FLN estime que ce comportement « honteux et provocateur était un des épisodes habituels de trahison du makhzen qui piétine une nouvelle fois la légalité internationale et viole la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires ». Cette décision illustre l’échec diplomatique essuyé par le régime du makhzen et une manœuvre dangereuse aux objectifs connus qui intervient en concomitance avec la dynamique accélérée que connait la diplomatie algérienne, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a souligné la formation politique, affichant « son soutien à toutes les procédures légales que prendra l’Etat algérien en réponse aux comportements hostiles, honteux et provocateurs du régime du makhzen à l’encontre de l’Algérie souveraine ». Pour sa part, le parti « la Voix du peuple » a dénoncé ce comportement inacceptable et irresponsable, ajoutant que cette démarche « fait fi de toutes les chartes et les conventions internationales en vigueur, notamment celle de Vienne ». Il a souligné à cet égard que « ces actes aux conséquences non calculées, et qui se répètent à chaque fois, sont en réalité une poursuite des hostilités du Makhzen contre l’Algérie et ses institutions », affirmant « sa solidarité et son soutien à toutes les mesures qui seront prises par l’Etat algérien pour mettre fin à ces pratiques et violations répétées et pour défendre la souveraineté nationale, qui représente une ligne rouge ». Dans le même contexte, le parti El Karama a considéré que les actes hostiles commis par le Makhzen marocain étaient « une violation sans équivoque de toutes les coutumes et lois internationales, ce qui atteste du bas niveau atteint par le régime du Makhzen alors qu’il intensifie ses hostilités contre l’Algérie, au service de l’agenda sioniste et des forces du mal alliées ». A son tour, l’Organisation algérienne de l’environnement et de la citoyenneté (OAEC), a dénoncé dans un communiqué « la nouvelle escalade du régime du Makhzen contre l’Algérie, sous de faux prétextes, pour masquer une opération de pillage flagrante ».Le Mouvement Ennahda a condamné cette démarche provocatrice étrange entreprise par les autorités marocaines, estimant qu’elle « est contraire à toutes les lois et conventions internationales, de même qu’à la diplomatie qui considère les ambassades des pays et leurs représentations, une partie intégrante de leur souveraineté, jouissant de l’immunité, et à protéger en toute situation et circonstance ». Le mouvement a dénoncé ce type de comportements qui, selon lui, « reflète la persistance de la rancœur profonde éprouvée par le système du Makhzen à l’égard de l’Algérie, dont il n’arrive pas, encore aujourd’hui, à s’en défaire ». « Il aurait mieux valu, au Makhzen, d’essayer de détendre l’atmosphère que de rendre la situation encore plus complexe », a-t-on ajouté. Pour le mouvement politique, ces comportements « sont un service gratuit rendu à l’occupation sioniste, voire une exécution de ses desseins visant à déstabiliser la région, au moment où il commet les crimes les plus abjectes contre le peuple palestinien sans défense ». Le parti politique a souligné que cette question implique « une cohésion de la position algérienne, tant sur le plan officiel que populaire, quant à la poursuite du soutien pour mettre fin à l’occupation et l’établissement d’un Etat palestinien avec Al-Qods pour capitale ». De son côté, le mouvement El Bina a condamné fermement « les agissements agressifs et provocateurs » du régime du Makhzen, estimant que « non seulement cet agissement transgresse de façon flagrante toutes les normes et lois internationales, mais il dénote le niveau moral et diplomatique bas atteint par le Makhzen, qui intensifie son hostilité envers l’Algérie au service des agendas sionistes et des forces du mal alliées ». La même formation politique a, également, affirmé « son soutien absolu à toutes les décisions souveraines que prendra l’Etat algérien pour protéger ses intérêts », appelant tous les partis politiques et les élites nationales à « se rallier à toute décision prise par le président de la République pour recouvrer le droit national et mettre fin à ces provocations récurrentes ». Pour sa part, le Front El Moustakbal a estimé que ces agissements « irresponsables » du régime marocain sont « une violation grave du droit international et des relations diplomatiques » et « une poursuite des actions hostiles et incessantes du Makhzen contre l’Algérie ». Le parti a, aussi, exprimé son soutien à toutes les mesures à prendre par l’Etat algérien face à ces pratiques qui « risquent d’entraîner la région vers des conséquences désastreuses ». Le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a affirmé sur son compte officiel sur les réseaux sociaux que « l’accaparement par les autorités marocaines des biens de l’ambassade d’Algérie à Rabat constitue une escalade dangereuse et un acte provocateur abject, qui reflète la politique expansionniste et hostile adoptée par le royaume », ajoutant qu’il s’agit également « d’une violation des lois et des conventions internationales ».

R.N.

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