Souk Ahras : Le développement l’investissement agricole en ligne de mire
L’Office national des terres agricoles (ONAT) de la wilaya de Souk Ahras vient de lancer sa plateforme numérique. Une plateforme qui proposera aux investisseurs des concessions agricoles.
Le processus a été lancé l’annonce de la création de cinq périmètres agricoles dans la commune frontalière de Sidi Fredj d’une superficie de 235 hectares, afin de lancer de nouveaux investissements et permettre aux jeunes de s’engager dans l’investissement agricole. Il faut souligner que la création de ces périmètres s’inscrit dans le cadre du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune de développement des communes de la bande frontalière et favoriser la création de la richesse et des postes d’emplois, notamment pour les jeunes de la région. C’est pourquoi, les jeunes sont appelés à s’impliquer dans cette opération d’incitation à l’investissement agricole, dont la numérisation à travers cette plateforme va apporter davantage de transparence et de crédibilité à l’accès au foncier agricole. À noter, l’exploitation de cette plateforme numérique a commencé le 26 mars courant et restera ouverte au 14 avril prochain pour permettre aux jeunes d’y accéder et choisir des terrains pour la concrétisation de leurs projets. Après la phase des inscriptions sur la plateforme, la commission technique de promotion de l’investissement agricole de la wilaya, présidée par le directeur général de l’ONTA, tiendra une réunion pour trancher les dossiers des candidats et remettre les arrêtés d’attribution préalable à l’engagement de leur investissement. Il est à noter que les cinq périmètres créés par l’ONAT dans la commune, sont dédiés exclusivement aux jeunes porteurs de projets de la commune de Sidi Fredj, qui compte aussi une zone d’activité. Ce périmètre agricole a été réservé convient-il de le souligner à la culture des figues de barbarie, l’aviculture et l’oléiculture. Le choix de ces cultures fait suite à une étude, dont les résultats ont relevé le manque des ressources hydriques dans la région. D’où l’orientation vers les cultures résistantes à la sécheresse.
Sofia Chahine