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Palestine occupée : Les violences s’intensifient à Ghaza et en Cisjordanie

La violence de l’occupation sioniste s’est démultipliée depuis le 7 octobre aussi bien à Ghaza qu’en Cisjordanie occupée. A Ghaza, les bombardements de l’occupations se poursuivent depuis plus de six mois. Hier, cinq Palestiniens, dont une femme, sont tombés en martyrs dans un bombardement de l’artillerie sioniste qui a visé des centaines de personnes déplacées alors qu’ils tentaient de regagner leurs foyers dans le nord de la bande de Ghaza. Des sources médicales citées par des médias ont déclaré que « cinq martyrs, dont une femme, et un certain nombre de blessés ont été acheminés vers à l’hôpital Al-Awda, dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, parmi les déplacés qui tentaient de regagner la bande du nord via la Rue Rashid Al-Sahel ». Selon des médias, « des centaines de Palestiniens tentaient de retourner au nord via le pont Wadi Ghaza, dans la rue Al-Rashid, et que très peu d’entre eux, tous des femmes et des enfants, ont réussi à atteindre le nord de la bande de Ghaza ». Globalement, l’agression de l’occupation sioniste se poursuit depuis le 7 octobre dernier, le bilan s’est alourdi dimanche à 33.729 martyrs et 76.371 blessés. En Cisjordanie occupée, et selon les chiffres ministère palestinien de la Santé, cité par l’agence de presse palestinienne Wafa, 464 personnes sont tombées en martyrs et 4.800 autres ont été blessées par les forces d’occupation sionistes occupée depuis le 7 octobre 2023. Le ministère a précisé dans un communiqué que depuis vendredi, quatre Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 60 autres ont été blessés en Cisjordanie occupée, la plupart par des balles des forces d’occupation et des colons, dont 10 grièvement.

Notons que les médias ont indiqué hier qu’une cinquantaine de Palestiniens ont été blessés et au moins deux autres sont tombés en martyrs depuis vendredi dans des attaques de colons en Cisjordanie occupée, tandis que les forces sionistes ont tué au moins deux personnes lors de raids à travers le territoire palestinien occupé.

Dans ce contexte, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné dans un communiqué publié hier  » l’escalade des crimes quotidiens et du terrorisme organisé perpétrés par des colons sionistes sous la protection des forces d’occupation sionistes, en tirant sur les palestiniens, en détruisant des biens et en incendiant des maisons, des véhicules et des terres agricoles dans plusieurs villages en Cisjordanie occupée ». « Il s’agit d’une extension de l’agression sioniste ouverte contre le peuple palestinien, en violation flagrante du droit international humanitaire », souligne l’OCI. « L’occupation sioniste est pleinement responsable des conséquences de la poursuite de ces crimes et attaques quotidiennes », a affirmé l’OCI. Elle a appelé « la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités quant à la nécessité d’assurer une protection internationale au peuple palestinien ».  Sur un autre registre, une large campagne médiatique a été lancée hier par des militants et partisans de la cause palestinienne aux Etats-Unis pour dénoncer les crimes perpétrés contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée par les colons extrémistes sionistes, sous la protection de l’armée d’occupation. Les militants ont publié des vidéos et des photos sur les réseaux sociaux montrant des agressions menées par des gangs sionistes contre les Palestiniens et leurs biens, avec le soutien et la protection des forces d’occupation. Ils ont, en outre, appelé les membres du Congrès à intervenir pour mettre fin à ces attaques terroristes et forcer l’occupation sioniste à arrêter ces groupes armés. Au cours des six derniers mois, plus de 700 attaques de colons sionistes contre des Palestiniens ont été enregistrées en Cisjordanie occupée, y compris à Al Qods-Est, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), tandis qu’au moins 1.244 Palestiniens, dont 600 enfants, ont été déplacés en raison de la violence des colons sionistes et des restrictions d’accès.

Chokri Hafed

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