« La puissance militaire demeurera l’option principale pour les Etats pour se défendre »
Le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire a indiqué jeudi, lors des travaux de la 17e session du Conseil d’Orientation de l’Ecole supérieure de Guerre qu’il a présidée, que la nouvelle réalité internationale a démontré l’échec des instances onusiennes et internationales à concrétiser la paix de la paix et que le triomphe de la logique de la force démontre que la puissance militaire reste l’option principale qui permettent aux États de se défendre
Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, le Chef d’État-major de l’ANP a prononcé au cours de cette session une allocution d’orientation, à travers laquelle il a souligné que « la duplicité vis-à-vis des questions en jeu et le triomphe de la logique de la force et des intérêts nationaux sur les principes de la paix mondiale et de la coexistence pacifique entre les nations, ont conduit à l’échec des instances onusienne et internationales en matière de concrétisation de la paix mondiale et l’empêchement des guerres ». Il a indiqué que « cette nouvelle réalité internationale nous a montré, au-delà de tout doute raisonnable, que la puissance militaire demeurera l’option principale pour les Etats pour défendre leur terre, ainsi que leur droit de vivre en sécurité et leur droit à la souveraineté ». « Elle a, également, démontré que les modes opératoires militaires classiques restent un choix viable, malgré l’apparition de formes de guerre, à l’exemple des guerres hybrides, et l’orientation vers l’introduction d’autres outils qui viennent révolutionner le domaine militaire, à l’instar de l’intelligence artificielle », a-t-il relevé. Le Général d’Armée Saïd Chanegriha a aussi souligné que « le nouvel environnement stratégique a confirmé l’échec des instances onusienne et internationales en termes de concrétisation de la paix mondiale et d’empêchement des guerres, et ce, pour différentes raisons, dont les plus importantes résident dans la duplicité vis-à-vis des questions en jeu et le triomphe de la logique de la force et des intérêts nationaux étroits sur les principes de la paix mondiale et de la coexistence pacifique entre les nations ». Dans ce cadre, il « a salué les succès de la diplomatie algérienne et sa contribution à la résolution pacifique des conflits, ainsi que son rôle constant dans la défense du droit des peuples colonisés à disposer d’eux-mêmes ». « A ce titre, il faut saluer la contribution diplomatique algérienne, sa sage politique étrangère, sa grande expérience dans la résolution pacifique des conflits, son rôle constant dans la défense du droit des peuples colonisés à disposer d’eux-mêmes et son appel fervent à l’instauration d’un ordre mondial plus humain et plus équitable, en concordance avec les textes internationaux pertinents », a-t-il soutenu.
Samir Benisid