Saïhi : « 2023 n’a connu aucune pénurie de médicaments »
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi a indiqué mardi que l’année 2023 n’a connu aucune pénurie de médicaments.
Le ministre de la Santé a mis en avant les progrès réalisés dans son secteur lors d’un exposé, mardi, devant la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale. Le ministre a dans ce sens évoqué la question de l’approvisionnement du marché du médicament, notamment au niveau des établissements de santé et qui suscite régulièrement des préoccupations. Dans ce sens, le ministre de la Santé a souligné que l’année 2023 « n’a connu aucune pénurie de médicaments », mais « juste des perturbations estimées entre 2 et 2,5% » de l’approvisionnement global. Il a ajouté que « tous les médicaments inscrits à la nomenclature nationale de médicaments sont disponibles dans notre pays », avant de préciser que « plus de 50% du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux a été consacré à l’acquisition de médicaments liés au traitement du cancer », en formulant le souhait de voir la production locale des anticancéreux atteindre les 80%.
Justement concernant la prise en charge des patients cancéreux, Abdelhak Saihi a affirmé que « tous les accélérateurs qui étaient en panne, ont été réparés et sont actuellement fonctionnels au niveau des établissements hospitaliers », soulignant que « de nouveaux accélérateurs ont été rajoutés, comme à Constantine et Oran depuis près d’une semaine ».
Le ministre a également saisi a passé en revue les principales étapes franchies par le secteur depuis 2021, soulignant que les projets réalisés s’inscrivaient dans le cadre de la concrétisation des engagements du président de la République liés au domaine de la santé, notamment, en ce qui concerne la numérisation, la prévention et la lutte contre les maladies transmissibles, et la prise en charge sanitaire, rappelant, à ce propos, l’élaboration d’un guide de travail sur la santé de la mère et de l’enfant et la mise en place d’un programme de suivi des maladies cardiovasculaires, via un réseau numérique au niveau national. Saihi a ajouté qu’un taux de 90% de numérisation du secteur de la santé a été atteint, rappelant « les programmes de développement de plusieurs plateformes numériques dédiés à la prise en charge des patients ». Le ministre de la Santé a, en outre, indiqué que « plusieurs activités liées aux structures de proximité et aux structures hospitalières ont été organisées pour assurer une meilleure prise en charge en matière de prévention et d’hospitalisation », en axant sur la prévention pour éviter de nombreux problèmes qui se posent au niveau des hôpitaux ». Et d’ajouter que « chaque année 2800 médecins spécialistes sont orientés vers les centres hospitaliers, y compris ceux situés au sud du pays ».
Samir Benisid