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Des spécialistes en communication dénoncent la « désinformation manipulatrice » de la presse occidentale

Des spécialistes en communication et en géopolitique ont souligné hier lors d’un forum organisé par la Radio algérienne que le traitement par les médias occidentaux des informations liées à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre la population palestinienne dans la bande de Ghaza relève de la « désinformation manipulatrice.

Madjed Naama, directeur du magazine « Afrique-Asie », a indiqué que l’entité sioniste qui mène une guerre génocidaire à Ghaza, pratique « une censure très stricte de l’information ». Tout en rappelant que 135 journalistes palestiniens ont été assassinés depuis le 7 octobre dernier, il a déploré le silence de la communauté internationale au moment où la corporation vient de fêter la Journée mondiale de la liberté de la presse. Il a également mis en avant le phénomène de la détention de plusieurs médias lourds par des milieux d’affaires qui, en l’apparence, n’ont aucun lien avec le milieu de l’information. Il cite dans ce sillage, le cas en France, du groupe Bouygues, dont l’actionnaire majoritaire est Martin Bouygues, avec une mainmise sur tout un groupe de médias dont la chaine d’information continue, LCI qui affiche clairement un partie pris dans la guerre russo-ukrainienne. Pour sa part, la journaliste et essayiste belge, Michel Collon, a fait état de la directive imposée par les responsables du quotidien américain « New-York Times » à ses journalistes leur interdisant l’usage de certains concepts, tels que « massacres » et « nettoyage éthique », voire même de citer les Palestiniens. Il a, à ce propos, appelé l’opinion publique occidentale à faire face aux discours manipulateurs véhiculés par les médias de leurs propres pays.

De son côté, l’universitaire Ahmed Bensaâda, spécialiste des questions géopolitiques, a mis en avant « le choix délibéré des médias occidentaux de certains narratifs et expressions pour favoriser l’entité sioniste et discréditer les Palestiniens », au moment où l’opinion publique dénonce cette manipulation et cherche à connaitre la vérité, a-t-il ajouté. Hacene Kacimi, spécialiste en questions géopolitiques et sécuritaires a pour sa part souligné que « le droit de défense est manipulé, le bourreau (entité sioniste) n’est pas en position de défense, mais il est l’auteur de crimes génocidaires contre les Palestiniens ». Il a ajouté, à ce titre, que cette domination s’effectue par une « production scientifique d’un contenu manipulateur » par des « Think Tanks » afin d’imposer « des concepts qui ne sont pas neutres et contre lesquels il faut faire preuve de prudence ».

R.N.

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