Politique

Présidentielle du 7 septembre: Benbraham met en avant la contribution de l’ONSC

En perspective des élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain, les organisations de la société civile entendent apporter leur contribution à la mobilisation de l’électorat et ont lancé des campagnes de sensibilisation notamment envers les jeunes. Intervenant dans l’émission L’invité de la rédaction sur les ondes de la chaine III de la radio, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a dans ce sens mis l’accent, hier, sur le rôle de son instance et l’impact de ce rendez-vous important pour la nation. Il a souligné que l’ONSC fait partie des intervenants dans la construction de ce processus électoral. Pour l’intervenant, « l’avenir du pays est lié à cette date particulière du 7 septembre ». M. Benbraham a tenu à déclarer que le caractère de la présidentielle est un peu spécial par rapport aux élections locales et législatives, en ce sens que « tous les aspects socioéconomique, culturel, politique, diplomatique et sécuritaire sont étroitement liés au mandat présidentiel ». Ces élections, a-t-il affirmé, « ont un impact direct et important sur les attentes des citoyens ». « C’est pour cette raison qu’aujourd’hui dans cette étape préélectorale, le contexte nécessite cette implication citoyenne », a-t- il ajouté.

Celle-ci implique, selon lui, toute la société avec son élite, ses organisations de jeunesse et les médias pour provoquer des débats pouvant constituer une prise de conscience des jeunes sur l’importance de ce rendez-vous. Il a affirmé que « c’est cet éveil qui renseigne évidemment sur l’importance de ce rendez-vous et d’y trouver les outils incitatifs aux jeunes pour s’inscrire à la pratique de leur droit de citoyenneté». Selon M. Benbraham, l’Observatoire est, en effet, pleinement engagé sur le travail de proximité en organisant des forums, des tables rondes, des rencontres avec les médias pour provoquer des débats directs sur le bilan des réalisations de l’Algérie d’aujourd’hui et bien sûr autour des perspectives post-présidentielles. L’intervenant dit initier un nouveau modèle de canaux de communication non classique. Des méthodes où, selon lui, les gens s’invitent dans des salles pour écouter et prendre la parole ou discuter via les réseaux sociaux. Selon lui, « les jeunes d’aujourd’hui préfèrent plutôt le débat direct pour exprimer leurs attentes, leurs aspirations, leurs défis et notamment se demander quelles sont les alternatives pour les réaliser ?» D’après le président de l’Observatoire de la société civile, « c’est en ces termes que s’établit la confiance à la base de la profondeur du langage entre les acteurs de la société civile afin d’aller vers des engagements mutuels, sincères et de véritables promesses ».

Chokri Hafed

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