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Finale de la Coupe d’Algérie : « Le CRB est capable de gagner »

L’ancien joueur du CR Belouizdad, Ali-Moussa, semble très optimiste. Il a déclaré que le club dans lequel il évoluait en tant qu’avant-centre, a les capacités de gagner la 57e coupe d’Algérie face au Mouloudia d’Alger.

L’ancien avant-centre du CR Belouizdad des années 1990, Ishak Ali-Moussa a estimé que pour espérer remporter la finale de la 57e édition de la Coupe d’Algérie de football, prévue vendredi au stade du 5 juillet (17h00), entre le MC Alger et le CR Belouizdad, « il faudrait produire un match plein et l’équipe actuelle du CRB en est capable ». « De part mon expérience, je pense que la victoire reviendra à l’équipe qui réalisera le meilleur match, à tous les niveaux », a indiqué à l’APS, Ali-Moussa, soulignant qu' »à ce propos et au vu de la qualité de l’effectif dont il dispose, je crois que le CRB est parfaitement capable de le faire, et ce, avec tous mes respects au Mouloudia, qui possède lui aussi une bonne équipe ». Avec son expérience à ce stade de la compétition « Dame Coupe », Ali-Moussa, vainqueur de l’édition de 1995 avec le Chabab face à l’O Médéa, s’attend néanmoins à ce que la finale du vendredi, soit « grande ». « Personnellement, je m’attends à une grande finale à tout point de vue, car outre la qualité des joueurs et des entraîneurs, le CRB et le Mouloudia possèdent des galeries, parmi les plus belles du pays. Le spectacle sera donc assuré, même dans les tribunes et les fiefs des deux clubs. Je pense que la seule difficulté pour le CRB et le MCA résidera dans la gestion des émotions », a-t-il expliqué. Se remémorant la finale de 1995, l’ancien baroudeur du CRB a affirmé qu’un des « faits marquants de cette édition a été le discours galvanisant des entraîneurs à la mi-temps » et qui, selon lui, « avait permis de renverser la situation en fin de match », pour l’emporter finalement (2-1). Le buteur à la tête d’or, comme on le surnommait à l’apogée de sa carrière, et qui semble se souvenir du moindre détail de cette rencontre, a tenu à souligner également « le rôle prépondérant des joueurs-cadres, qui avaient su trouver les mots justes pour remotiver les jeunes » et les aider à faire ressortir le meilleur de leur potentiel. « Lors de cette finale de 1995, on ne s’attendait pas à être menés au score. C’était un scénario parfaitement inattendu et qu’aucun d’entre nous n’avait imaginé. Mais à la mi-temps, le discours des entraîneurs Hamid Bacha et Chérif Adjaout (paix à son âme) avait complètement changé la donne. Donc, même si c’est nous qui étions sur le terrain, je considère que c’est à eux que revient la plus grosse part du mérite », a-t-il tenu à faire savoir. Le buteur du CRB a rappelé aussi la part du mérite des joueurs-cadres de l’époque, notamment, le gardien Djamel Boudjelti, le défenseur central Abdelkader Khodja et le meneur de jeu Noureddine Neggazi.  » Notre effectif était très jeune à l’époque et manquait d’expérience, surtout lorsqu’il s’agissait de gérer des situations inhabituelles comme ce qui s’est passé au début de cette finale. Ainsi, après le discours galvanisant des entraîneurs à la mi-temps, c’est eux qui ont repris le flambeau une fois sur le terrain et nous ont guidé jusqu’au sacre », a-t-il ajouté. Le sacre du Chabab n’enlève en rien le bon match effectué par une coriace équipe de l’Olympique Médéa, qui évoluait pourtant en deuxième Division.  » L’OM nous a donné du fil à retordre, surtout en première mi-temps, et le but qu’on avait concédé nous avait déstabilisés au point de perdre notre football », a-t-il reconnu. L’ancien N.9 retient aussi de cette finale, le fair-play exemplaire qui l’avait caractérisé, preuve en est qu’après la cérémonie protocolaire, les joueurs de l’OM sont tous venus dans les vestiaires pour féliciter le CRB, sacre du trophée qui avait remporté dans un contexte particulier, époque de la décennie noire. « Etant donné qu’à cette époque, les moments de joies étaient rares, les autorités avaient décidé de lever exceptionnellement le couvre-feu, pour permettre aux supporters du CRB de défiler jusque tard dans la nuit », s’est remémoré le natif de la ville d’Attatba, dans la Wilaya de Tipasa, ajoutant que sa joie était grande et indescriptible en amenant le trophée chez moi, à Attatba. Ali-Moussa a souligné que cette Coupe représentait son premier titre majeur en tant que joueur professionnel. Pour rappel, Ali-Moussa avait fait ses classes à Attatba, avant de rejoindre le club voisin de l’USMM Hadjout en 1991, alors qu’il était en junior. Son excellent jeu de tête et son incroyable efficacité devant le but n’ont pas tardé à attirer l’attention du CRB, qui l’a fait signer dès l’année suivante. C’était pendant la saison 1992-1993 et il est resté fidèle au club jusqu’en 2004, lorsqu’il a décidé de rejoindre l’Olympique de Ruisseau. Après quoi, Ali-Moussa a signé au Wydad de Bentalha, où il a achevé sa carrière de joueur.

R.S

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